Le procès en appel de l’attentat de Nice s’est ouvert

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Sur le front de mer de la Promenade des Anglais, quelques heures après qu’un camion ait percuté la foule qui regardait un feu d’artifice, à Nice, le 15 juillet 2016. ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

Le procès en appel de deux proches de l’auteur de l’attaque au camion bélier sur la promenade des Anglais, à Nice, qui a fait quatre-vingt-six morts le 14 juillet 2016, s’est ouvert lundi 22 avril devant la cour d’assises spéciale de Paris.

Les deux prévenus, Mohamed Ghraieb, franco-tunisien de 48 ans, et Chokri Chafroud, tunisien de 44 ans, sont les seuls des huit accusés du procès à avoir fait appel. Ils ont été condamnés à dix-huit ans de prison pour participation à une association de malfaiteurs terroriste.

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A l’ouverture de l’audience, présidée par le magistrat Christophe Petiteau, les deux hommes ont simplement décliné leur identité. Les premiers mots des prévenus ne sont attendus que mardi.

L’auteur de l’attaque, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, un chauffeur-livreur tunisien de 31 ans, a été tué par la police le jour de l’attaque.

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« Les victimes attendent surtout que la cour d’appel confirme les condamnations, voire aille plus loin sur le quantum des peines », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) l’avocate Olivia Chalus-Penochet, qui représente plusieurs parties civiles. Plus de 2 500 personnes se sont constituées parties civiles. Parmi eux, 230 prévoyaient de prendre la parole au bar.

Neuf mineurs devraient prendre la parole pour la première fois lors de ce procès. Ils livreront leur témoignage depuis Nice.

Deuxième attentat le plus meurtrier commis en France

Comme lors du procès en première instance, l’audience est filmée et enregistrée pour les archives. Une web radio permet aux parties civiles qui ne peuvent se déplacer à Paris de suivre les débats avec un léger décalage.

En rendant son verdict, le tribunal de première instance a considéré que Mohamed Ghraieb et Chokri Chafroud avaient participé au projet criminel de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, notamment en voyageant avec lui dans son camion quelques jours avant l’attaque.

Au cours des débats, les deux accusés ont toujours clamé leur innocence, affirmant n’avoir aucune connaissance des projets criminels de l’auteur de l’attentat. Leurs avocats ont indiqué à l’AFP qu’ils plaideraient pour l’acquittement.

L’attentat de Nice a été le deuxième plus meurtrier en France après les attentats contre le Stade de France, la salle de concert du Bataclan et les terrasses de bars et restaurants à Paris le 13 novembre 2015.

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Avant les événements, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel était plus connu pour des actes de violences, notamment envers son épouse, que pour sa proximité avec la mouvance jihadiste. Son attaque a été revendiquée, deux jours après les faits, par l’organisation État islamique (EI). L’enquête n’a toutefois pas permis d’établir un lien direct entre l’attaque et l’EI. Cette affirmation « semble être davantage une revendication de pure opportunité »a conclu l’enquête.

Le procès est prévu jusqu’au 14 juin.

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Le Monde avec l’AFP

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