Comment le e-commerce est devenu incontournable pour ces enseignes du Cotentin

Comment le e-commerce est devenu incontournable pour ces enseignes du Cotentin
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Par Juliette Voisin
Publié le

22 avril 24 à 6h53
mis à jour le 22 avril 24 à 7h12

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Financiers de Sortosville, Cherwood ou SVLH T-shirts originaux : chez vous, en un clic. De la entreprises développer leur propre plateforme en ligne Pour commercialisent leurs produits du Cotentin aux quatre coins de la France et même à l’international. Une offre qui favorise consommation localeà contre-courant du géant américain Amazon et du nouveau site chinois Temu.

« Un vol monumental »

La Maison du Biscuit estime que les ventes en ligne représentent dix% de son chiffre d’affaires. « Dix points d’activité portés par le web, ce n’est pas anodin. C’est un canal de distribution que nous développons. Même s’il est plus courant d’acheter des chaussures sur Zalando que des boîtes de biscuits, cela devient de plus en plus populaire », observe Kévin Burnouf, directeur de la maison.

La plateforme maisondubiscuit.fr existe depuis 2006-2007se souvient du réalisateur : « C’était très confidentiel. Depuis cinq ans, nous avons connu une augmentation monumentale du commerce électronique. Les habitants de la région maintiennent leur habitude dominicale de venir à Sortosville. Avec le site internet, nous touchons des personnes qui n’habitent pas dans la région et qui apprécient nos biscuits, des entreprises, qui passent des commandes pendant les fêtes de fin d’année pour leurs salariés. Cela pourrait être des centaines de boîtes, palettes entières. Nous avons l’avantage de travailler avec une dizaine de transporteurs, dont certains sont spécialisés dans les gros colis. Sinon, nous passons par le réseau Colissimo traditionnel de La Poste », indique Kévin Burnouf.

Un site internet « rentable »

Qui dit vente en ligne, dit création d’un site internet. Pour vendre sa marque de vêtements à l’effigie de Saint-Vaast-la-Hougue créée en plein confinement, Julie Le Boisselier s’est installée derrière son ordinateur. « Je n’en ai jamais fait ! Il a fallu trouver des outils et se creuser la tête parfois jusqu’à ce que ça devienne fou quand ça ne marchait pas. Avec ma sœur Chloé, nous avons commencé à vendre notre marque sur les marchés. À l’automne, avec un nouveau confinement, nous ne vendions pas de produits essentiels, c’est pourquoi nous avons lancé notre site », se souvient celle qui travaille également dans l’événementiel en tant qu’indépendante.

Aujourd’hui, les sœurs Le Boisselier ont un magasin, place de la République à Saint-Vaast, mais leur site reste opérationnel. En moyenne, cela leur apporte “une quinzaine de ventes par mois” hormis la fête des mères et Noël, deux pics de ventes. « Nous avons trois types de clients : localeLE touristes et ceux qui sont attachés à la région, Les Parisiens mais pas seulement ! Nous livrons également dans toute la France, la Belgique, l’Allemagne… Nous sommes ravis de cette boutique en ligne. C’est rentable. Notre abonnement de télépaiement ne coûte qu’une quinzaine d’euros par mois. Coût de création d’un nom de domaine 15 euros. »

« Beaucoup d’énergie »

Chloé travaille principalement en magasin, tandis que Julie gère les coulisses de svlh-original.fr : rédaction des fiches produits, mise à jour des nouveautés, mise à jour de l’état des stocks, prise de photos, alimentation des réseaux sociaux : un service qui « prend du temps », avoue-t-elle. . Ces jeunes entrepreneurs ont la chance d’être bien entourés : amis et familles posent régulièrement sur les côtes du Val de Saire en modèles pour promouvoir leur marque.

Le test de réactivité pour Cherwood

L’entrepreneuse Marie Levavasseur, fondatrice de Cherwood – entreprise de prêt-à-porter personnalisable aux noms de villes normandes – s’appuie sur une équipe de trois salariés pour gérer la marque. Si la partie vente a lieu en magasin, rue au Blé, la partie vente en ligne a lieu dans leatelierplace des Caveliers, également à Cherbourg.

La graphiste Victoria vérifie l’interface Prestashop tous les matins à votre arrivée. Connecté directement au site cherwood.fr, il permet de visualiser l’état de toutes les commandes passées sur le site : en commande, expédiées, en cours de livraison, livrées, etc. Après la personnalisation des textiles également réalisée en atelier, la commande est emballé avec une carte de remerciement de Cherwood puis apporté au bureau de poste.

Les gens ont tendance à penser que nous sommes à fond derrière le site mais ce n’est pas le cas., explique Marie Levavasseur, fondatrice de la marque. Les gens ont également pris l’habitude d’être livrés rapidement, nous essayons donc d’être le plus réactif possible en expédiant le lendemain ou le surlendemain. Cela demande beaucoup d’énergie pour un chiffre d’affaires qui n’a rien d’incroyable. Après le Covid, je n’ai pas constaté d’explosion des ventes en ligne, c’est assez stable. Je ne peux pas embaucher à temps plein pour gérer le site et ses commandes. Cela représente 20% par rapport au chiffre d’affaires du magasin. »

Marie Levavasseur considère toujours cette partie de son activité comme essentiel : « Avec le chantier, Cherwood rayonne en Normandie. Les expatriés, et ils sont nombreux, sontfierpour porter la marque à l’étranger. »

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