Un Issoirien soupçonné d’avoir fraudé 600 000 € auprès de ses associés de Werks Optronics, société basée à Cohade (Haute-Loire), a défrayé la chronique et fait la Une de La Ruche le vendredi 11 avril 2014. Recherché par la justice française, il est apparu à la télévision brésilienne pour soutenir sa compagne, alors candidate d’une émission de télé-réalité…
Cette histoire est incroyable. Cela pourrait être le scénario d’un film ou d’une série. Mais c’est bien réel. Le vendredi 11 avril 2014, elle fait la Une de La Ruche, ainsi que des journaux et chaînes d’information du pays. Fabien Teissier, Issoirien alors âgé de 32 ans, est recherché par la justice française. « Depuis novembre 2013, et l’ouverture d’une information judiciaire pour escroquerie par le parquet du Puy-en-Velay, l’homme est recherché par la brigade de contrôle et de recherches du centre des finances publiques », peut-on lire dans l’article.
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Les faits qui lui sont reprochés sont simples : ses associés de la société Werks Optronics, basée à Cohade, l’accusent de leur avoir volé 600 000 €, ainsi qu’à des salariés en Europe et en Asie. Introuvable, l’homme a quitté la France depuis le premier trimestre 2012. Mais, incroyable, il réapparaît sur les écrans. « C’est lui, cela ne fait aucun doute », témoigne l’un de ses anciens collaborateurs dans La Ruche, vendredi 11 avril 2014. Depuis plusieurs semaines, Fabien Teissier est apparu sur une chaîne de télévision au Brésil. La raison?? Il soutient sa compagne, candidate de Big Brother, l’une des émissions de télé-réalité les plus populaires en Amérique du Sud à cette époque.
Un changement de nom et… prénom
Étonnamment, lors de ses différentes apparitions à l’écran, l’homme a changé son nom de famille et modifié son prénom. Il se fait appeler Fabian Aguilar, après avoir emprunté le nom de sa compagne, Clara Aguilar. Cette dernière est une célébrité au Brésil. Quelques semaines plus tard, le lundi 12 mai 2014, Fabien Tessier, de retour sur le territoire français, est mis en examen pour escroquerie par un juge d’instruction du tribunal du Puy-en-Velay.
Interrogé par La Montagne le même jour, il a affirmé.
A mon départ, les caisses de la société Werks Optronics France étaient vides. Ma seule erreur a été de partir sans liquider cette entreprise à temps.
Avant de s’étonner de la médiatisation de l’affaire : « C’est incroyable ce qui s’est passé. Des articles sont sortis me disant qu’Interpol me recherchait. Il était écrit que j’étais coupable. C’était dur à vivre. Au Brésil, les gens me traitaient d’escroc dans la rue. Cela a des conséquences sur ma vie personnelle. » Depuis, Fabien Tessier ne fait plus parler de lui.
Nicolas Jacquet
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