Rapports Vingt et un mois après les incendies qui ont ravagé 20 000 hectares de forêts en Gironde, à Hostens, des fumerolles s’échappent encore des sous-sols. En cause : des couches de lignite, résidus issus de l’exploitation d’anciennes carrières.
Par Margaux Loutre
Publié le 22 avril 2024 à 7h30
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« Zone fermée. Danger. » Près de deux ans après les méga incendies de Gironde, à Hostens, dans un coin précis de ce qui était autrefois une forêt, le feu brûle toujours. Non pas en surface – 20 000 hectares sont partis en fumée en 2022 – au vu et au su de tous, mais sous terre où des couches de lignite, roche sédimentaire proche du charbon, se consument lentement mais sûrement.
Telle une bouche de l’enfer, au bord d’un lac artificiel, une colonne de fumée s’échappe d’une souche morte. Une odeur âcre remplit les narines. Ce matin d’avril, après plusieurs jours gris, le ciel s’éclaircit enfin. L’endroit pourrait être paisible, sauf qu’il offre désormais un paysage lunaire à perte de vue : quelques troncs calcinés restent debout, mais la grande majorité des pins morts ont été abattus depuis longtemps…
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