Les habitants du Haut-Vernet toujours perplexes après la découverte des ossements

Les habitants du Haut-Vernet toujours perplexes après la découverte des ossements
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Dans le hameau, rien ne laisse aujourd’hui penser qu’une telle affaire ébranle ce havre de paix depuis près de dix mois.

Le 30 mars, dans la commune de Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), un randonneur découvre un crâne qui s’avère appartenir au petit Émile, porté disparu depuis l’été. Deux jours plus tard, le 1er avril, les vêtements appartenant au petit garçon ont été retrouvés à 150 mètres. S’ensuit une arrivée massive d’enquêteurs et de journalistes.

Aujourd’hui, « il ne reste plus personne. Le calme est revenu. Juste quelques curieux du hameau qui viennent voir le lavoir et la route qui mène à Saint-Pancrace”, assure un habitant à BFM DICI. A tel point qu’au Haut-Vernet, rien ne laisse penser aujourd’hui qu’une telle affaire ébranle ce havre de paix depuis près de dix mois.

Émile : le randonneur raconte à BFMTV – 10/04

Terrains publics et terrains privés

C’est dans le secteur de la chapelle que furent découverts les ossements et les vêtements d’Émile. « Cet endroit s’appelle Auches ou Ville-Vieille. C’est un endroit où se trouvait une ancienne mine de fer », se souvient un personnage local.

Autour de l’endroit où ont été retrouvés les ossements d’Emile, des parcelles publiques et des terrains privés avec un hangar ou une grange. Dans un périmètre de 800 à 900 mètres, des agriculteurs exploitent des terres dont une partie appartient à la famille du jeune agriculteur soupçonné et perquisitionné à Roussimal en octobre dernier.

« C’est un élément parmi d’autres et ce n’est pas forcément déterminant », souligne une Source proche du dossier.

“Les ossements ont été mis là”

Depuis le départ des enquêteurs, des légionnaires et des IRCG, plusieurs habitants se sont rendus à Ville-Vieille « pour voir ». Et surtout essayer de comprendre.

« Ils vont conclure que c’était un accident même si au fond je n’y crois pas », avoue un agriculteur, qui connaît parfaitement les lieux.

Comme d’autres villageois, il pense que « les ossements ont été mis là ». Et de justifier son ressenti : “Il y avait un abatteur de bois, un bûcheron, ceux qui vont champignonner, les chasseurs, leurs chiens… On peut rater ça mais franchement, ça paraît gros”.

« La chaleur, la fatigue… »

La configuration des lieux le laisse songeur. « Pour un enfant, c’est loin du hameau. Il y avait un mètre d’herbe, des bois en face, un terrain accidenté avec des bosses, des creux, des vallées… Non, je n’y crois pas ! Un doute partagé par de nombreux autres habitants du Vernet. Mais aussi les autorités.

Un gendarme du secteur, expérimenté et présent sur place depuis le début de l’enquête, ne veut pas croire à la thèse d’un accident impliquant le petit garçon perdu seul. “Cela voudrait dire qu’il nous a manqué”, se sent coupable le militaire.

«Seuls ceux qui n’ont jamais participé à la recherche opérationnelle peuvent penser qu’on trouve toujours ce qu’on cherche», affirme un officier supérieur. “La chaleur, la fatigue, les gens et les chiens épuisés qui avaient travaillé toute la journée ailleurs avant d’arriver sur le chantier samedi soir : de nombreux facteurs peuvent expliquer pourquoi rien n’a été retrouvé.” Des arguments qui peinent à convaincre de nombreux villageois.

 
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