la marche contre le racisme et l’islamophobie, que la préfecture a voulu interdire, s’élance de Barbès

la marche contre le racisme et l’islamophobie, que la préfecture a voulu interdire, s’élance de Barbès
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Elle a été interdite, avant d’être finalement autorisée par la justice. La marche contre le racisme et l’islamophobie a débuté ce dimanche après-midi à 14 heures à Paris, depuis le quartier Barbès, dans le 18e arrondissement de la capitale.

Dans un premier temps, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a ordonné son interdiction. « Ce ne sont pas seulement les partis politiques qui ont déclenché cette manifestation, mais un certain nombre de collectifs qui appellent à combattre contre les violences policières », a-t-il débuté sur le plateau de BFMTV ce dimanche midi.

« Le thème principal est la lutte contre le racisme, l’islamophobie et la protection des enfants. Évidemment, nous sommes tous d’accord », a-t-il admis. « Mais il y avait d’autres thèmes. Dans la déclaration, il y avait la dénonciation d’un État postcolonial qui traiterait les jeunes de nos quartiers comme les jeunes de Gaza. J’ai eu la faiblesse de penser que tout cela était de nature à créer des troubles à l’ordre public”, a poursuivi le préfet pour justifier son interdiction. C’est la raison du décret visant à interdire cette manifestation.

Autre motif de crainte de la part de la préfecture de police de la capitale : « tout en souhaitant attirer l’attention sur les enfants de Gaza », la marche est « de nature, compte tenu des tensions actuelles au Moyen-Orient (…), à porter en son sein des mouvements anti -Des slogans sémitiques.

Mais vendredi, le tribunal administratif a balayé cet argument et les autres, soulignant dans sa décision que les organisateurs avaient prévu « de contrôler les discours au micro afin d’empêcher tout discours antisémite ». Le tribunal a donc suspendu cette interdiction, permettant ainsi la tenue de cette marche. “Je prends acte de cette décision, la justice a toujours raison”, a réagi Laurent Nuñez, toujours sur BFMTV.

Les participants à la marche se dirigeront vers la place de la République. La journée se terminera par un concert de Kery James puis du rappeur Médine, qui l’ont annoncé sur les réseaux sociaux. De quoi faire réagir le préfet de police de Paris. Il a été “interdit à plusieurs reprises, (cela a été) confirmé par le Conseil d’Etat, et il se produira ce soir place de la République”, a-t-il rappelé.

La marche est organisée à l’appel de 51 organisations dont LFI, le NPA, Attac, Solidaires et l’observatoire national des pratiques policières et des violences.

 
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