Futurs spécialistes de la cybersécurité formés à l’Université de Lorient

Futurs spécialistes de la cybersécurité formés à l’Université de Lorient
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« Nous sélectionnons le meilleur des meilleurs », résume Jean Peeters, l’ancien président de l’Université Bretagne-Sud (UBS), à Lorient, dans le Morbihan. Cet universitaire, surnommé le loup blanc dans la ville aux six ports pour avoir veillé sur le Festival interceltique, est également responsable du master cyberus. Un diplôme Bac + 5 qui forme les futurs spécialistes de la cybersécurité. Durant une semaine, du 15 au 19 avril 2024, les vingt-huit étudiants ont participé à une université de printemps. L’occasion de rencontrer des spécialistes venus des quatre coins du monde. Mais aussi de participer à des jeux ayant pour objectif de détecter des failles dans les objets connectés.

Ouvert en 2022, ce master est «l’un des trois de ce niveau dans toute l’Europe», ajoute Jean Peeters. Sa particularité : être financé par des fonds européens via le programme Erasmus mundus. Comprendre Erasmus à l’échelle mondiale. Grâce à ce label, l’Université de Lorient a bénéficié d’un budget de 5,2 millions d’euros. De quoi permettre un enseignement de pointe grâce notamment à une association avec l’Université du Luxembourg et l’Université libre de Bruxelles.

1 400 candidatures

Signe de l’attractivité de ce master, 1 400 candidatures ont été envoyées pour la prochaine rentrée. « Nous allons réaliser 120 entretiens. Le prix est d’une trentaine de places pour la troisième promotion”précise Guy Gogniat, professeur des universités et chargé de mission cyber à l’Université Bretagne-Sud. « Beaucoup de candidats viennent d’Asie », indique Jean Peeters. Ceci explique pourquoi tous les enseignements dispensés dans ce master sont en anglais.

Durant leur scolarité, ces futurs leaders de la cybersécurité sont tenus d’effectuer un stage par année d’études. « Il y a beaucoup d’étrangers qui aiment la Bretagne, même s’ils viennent de villes bien plus grandes », les deux universitaires sont d’accord. Si certains poursuivent ensuite un doctorat à Lorient, les autres accèdent au marché du travail, mais pas forcément en Bretagne. Il faut dire que les besoins sont colossaux. Plusieurs dizaines de milliers de postes rien qu’en Europe.

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