au moins 17 zones à forte concentration de dioxyde de carbone identifiées dans le district du Lac Vert

au moins 17 zones à forte concentration de dioxyde de carbone identifiées dans le district du Lac Vert
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Au moins dix-sept zones à forte concentration de dioxyde de carbone (CO2), appelées « MAZUKU », sont identifiées dans le quartier du Lac Vert, à l’ouest de Goma, (Nord-Kivu), par l’association locale « Groupe engagé pour le développement intégral » ( GEDI).

Cette organisation a présenté ces chiffres, samedi 20 avril, au Réseau des associations de jeunesse congolaise (RACOJ) qui a financé ce travail d’identification des « Mazuku ». Il s’agit d’une poche d’air pauvre en oxygène à la surface de la Terre. Cela peut être mortel pour la vie animale à proximité. Il émane de fissures dans la croûte terrestre provoquées par des tremblements de terre ou des éruptions.

Selon le coordinateur du GEDI, Francklin Tumusifu, au moins huit de ces zones sont déjà balisées.

Cette identification et ce marquage des sites touchés par le dioxyde de carbone visent à lutter contre les menaces de ce gaz mortel qui a déjà causé une dizaine de morts par asphyxie dans cette région qui accueille des milliers de déplacés.

Les nombreux déplacés, qui ont afflué vers ces lieux, suite à la guerre, depuis le 7 février (2022), y sont arrivés sans connaître ces lieux à haut risque de gaz mortels. Depuis ce jour, nous avons déjà enregistré la perte d’au moins deux personnes déplacées asphyxiées par le gaz, et avons déjà sauvé plus de 15 personnes qui ne savaient pas ce qu’est le gaz, et des chèvres qu’on ne compte plus. », a expliqué Francklin Tumusifu.

L’organisation GEDI affirme qu’en plus d’avoir signalé huit Mazuku dans le camp de déplacés de Buhimba, elle y a également installé des barbelés. Elle envisage alors de sensibiliser les riverains au danger mortel que représentent ces lieux pollués par le dioxyde de carbone.

Le dernier accident provoqué par ce gaz remonte au 3 mars dernier sur l’avenue Mabanga, dans le quartier du Lac Vert.

Dans son bulletin du 12 mars, l’Observatoire Volcanologique de Goma (OVG) a signalé que des concentrations élevées de CO2 persistaient à Mazuku, « dépassant même les limites de sécurité, ce qui reste potentiellement mortel », a indiqué l’OVG. dans ce document.

 
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