“Nous avons trouvé une trentaine de douilles, 9 mm et 20 ou 22 mm« . Le radar de chantier installé le long de la RD 4100, à Saint-Michel-L’Observatoire, dans les Alpes-de-Haute-Provence, a essuyé des tirs.
Dégâts constatés jeudi 18 avril par la gendarmerie après avoir été alertée par le service de maintenance de l’appareil. Comme si cela ne suffisait pas, d’autres dégâts ont été causés.
Ainsi, ce dimanche matin, une insulte a été ajoutée à la peinture bleue et la fenêtre du dispositif de commande a également été masquée par de la peinture bleue.
Une brigade de gendarmerie de la compagnie de gendarmerie de Forcalquier est chargée de l’enquête afin d’identifier le(s) auteur(s) de ce délit.
“C’est assez courant sur les radars de chantier”
« Ce radar avait déjà été dégradé en août dernier ; c’est assez courant sur les radars de chantier, comme celui de Valensole», indique-t-on au centre d’opérations et de renseignement de la gendarmerie, à Digne-les-Bains.
Les dommages causés par les radars constituent une infraction prévue par les articles 322-1 et 322-2 du code pénal. Il en résulte donc une inscription au casier judiciaire, ce qui peut grandement compliquer la vie du condamné.
Pour avoir apposé des autocollants, réalisé des graffitis, obscurci ou recouvert les vitres d’un radar : l’auteur du dommage risque une amende pouvant aller jusqu’à 15 000 euros et une peine communautaire ; En cas de destruction ou d’endommagement d’un radar (incendie, vol, explosion) : le responsable du dommage risque une amende pouvant aller jusqu’à 75 000 euros et 5 ans d’emprisonnement.
Si l’action a été réalisée par un groupe de personnes, ou un individu masqué, la peine est encore plus lourde : jusqu’à 100 000 euros d’amende et 7 ans d’emprisonnement.
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