Ce samedi matin 20 avril, certains automobilistes qui empruntaient la route menant de Guyans-Vennes à Consolation-Maisonnettes ont eu une agréable surprise en constatant la présence d’une cigogne noire picorant sa nourriture dans les champs détrempés par les dernières intempéries.
L’année dernière, elle ou un de ses congénères avait déjà été observé au même endroit. Légèrement plus petite et aux couleurs inversées par rapport à sa cousine blanche, la cigogne noire peut vivre jusqu’à l’âge de 20 ans dans un nid fait de branches tapissées de mousse, d’herbe et de feuilles mêlées à de la terre, construit dans un arbre à plus de 12 mètres au dessus du sol. au sol, toujours à proximité des milieux humides (ruisseaux ou marais) et jamais à proximité des humains.
Il se nourrit principalement de poissons, d’amphibiens, d’insectes et de petits reptiles. Comme la cigogne blanche, elle migre vers l’Afrique via le détroit de Gibraltar ou celui du Bosphore pour les populations d’Europe de l’Est. Un grand nombre de personnes ignorent encore son existence. Solitaire et sauvage, cette espèce forestière avait complètement disparu du paysage français au cours du XIXème siècle.e siècle. Il s’est réinstallé au milieu des années 1970. Aujourd’hui, on estime qu’entre 80 et 100 couples reviennent chaque année vers l’Est et le Centre, tandis que la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) dénombre désormais en France près de 5 000 nids de cigognes blanches. En 2012, un premier nid de cigogne noire a été repéré dans la forêt de Chaux, dans le Jura.
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