« Les centres-villes avec les mêmes enseignes partout ne sont plus d’actualité » (assistante commerciale) – .

« Les centres-villes avec les mêmes enseignes partout ne sont plus d’actualité » (assistante commerciale) – .
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Par Ninon Oget
Publié le

20 avril 24 à 9h09

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La nouvelle de centre ville La ville de Metz (Moselle) a été bien remplie ces derniers temps : on peut citer le retour de Sostrene Grene, l’arrivée d’une jardinerie de quartier ou encore l’ouverture du Caméo Comédie Club.

Un signal encourageant pour l’attractivité du centre-ville ? Anne Daussan-Weizman, vendeuse, nous assure : « Notre centre-ville est très demandé. » Elle nous fait le point.

Y a-t-il trop de fast-foods dans le centre-ville de Metz ?

Si des magasins ont ouvert leurs portes dans le centre-ville de Metz et ont même quitté le centre commercial Muse pour s’installer dans des hypercentres comme La Cité Magique, Anne Daussan-Weizman évoque les nombreuses arrivées de Restaurants.

En particulier Fast food qui continue de s’implanter dans le centre-ville de Metz comme en témoigne l’arrivée de Burger King rue Serpenoise, les projets de food court dans l’ancien magasin Kiabi et Big M ou encore l’ouverture d’un restaurant street food grec rue du Palais.

«Je déplore un peu que ce soit uniquement des restaurants qui souhaitent ouvrir », exprime Anne Daussan-Weizman. L’élu préfère trouver un équilibre dans l’offre hypercentre.

Bricolage, concept stores… Quelles enseignes sont attirées par le centre-ville ?

Lorsqu’on lui demande ce qu’elle aimerait voir se réaliser dans le centre-ville, la députée évoque le secteur de DIY : « Il y a des choses qu’on n’a pas en centre-ville et qui pourraient être pertinentes pour les habitants. Nous avons déjà eu des demandes mais c’est en surface que cela n’a pas encore répondu. »

Aussi, Anne Daussan-Weizman estime qu’il est nécessaire de proposer quelque chose de différent en centre-ville, en complément des centres commerciaux de proximité : « Les centres-villes stéréotypés avec les mêmes enseignes partout ne sont plus d’actualité. Les gens veulent trouver magasins légèrement différents avec des concept stores« .

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Il y a des marques que nous n’avons pas et que nous aimerions voir arriver. Mais les paramètres sont nombreux : la superficie, le prix du loyer, la position… Il y a des cellules qui existent mais qui ne conviennent pas. Et les paramètres ne dépendent pas de la communauté mais des donateurs eux-mêmes.

Anne Daussan-WeizmannAssistant des ventes

Travaux rue Serpenoise : les enseignes surveillent le chantier pour s’implanter

La rue Serpenoise pourrait contribuer à l’attractivité du centre-ville, selon l’élu. Actuellement en construction, cette artère est en pleine transformation. Sortie la grande avenue minérale venue d’une autre époque où les véhicules circulaient, la rue Serpenoise accueillera le projet Serpentine.

« Beaucoup de gens nous disent attendre que les travaux soient terminés. Cette progression est suivie au-delà du cercle messin. Les cellules disponibles avec le plus grand nombre de mètres carrés sont présentes dans cette rue », souligne l’élu.

Taxe sur les cellules vides : « Les loyers sont quelque peu autorégulés »

Autre moyen de rendre attractif le centre-ville, la municipalité a mis en place une taxe sur les cellules vides des commerces en 2022 : « [Elle] a été mis en place pour inciter les propriétaires à louer et tenter de les amener à influencer le prix du loyer », explique Anne Daussan-Weizman.

Quel est le résultat ? A cette question, l’élu a répondu : « Le les loyers sont quelque peu autorégulés. La preuve, la Cité Magique est venue s’installer rue Serpenoise. Le montant de son loyer y est sûrement pour quelque chose.

Taux de vacance commerciale : « Nous sommes en dessous de la moyenne nationale »

Si cellules vides bordent encore certaines rues du centre-ville de Metz, Anne Daussan-Weizman rappelle que le « problème des postes vacants » [commerciale] c’est vrai dans toutes les villes. […] Il y a un va-et-vient constant.

Nous sommes en dessous de la moyenne nationale. Mais la vacance du centre-ville est aussi liée au centre Saint-Jacques, elle est en train de se transformer et s’inscrit dans le même périmètre. Selon l’institut national Procos, nous sommes à 8,30% de vacance en supprimant le centre Saint-Jacques.

Anne Daussan-WeizmannAssistant des ventes

Selon l’institut national Procos, le taux national de vacance commerciale était en moyenne de 9,67% en 2023.

Construire des logements au dessus des commerces

Au-delà d’amener les entreprises au centre-ville, l’objectif de la municipalité est de donner vie aux sols présents au dessus des commerces.

En fait, il suffit de se promener dans le centre-ville pour apercevoir des étages d’immeubles qui semblent inhabités : de nombreux magasins n’occupent finalement qu’un seul niveau de l’immeuble qu’ils louent.

« L’ORT (opération de revitalisation territoriale) nous donne l’opportunité de revoir la structure des bâtiments. […] En fin de compte, nous aimerions qu’il y ait du commerce en bas et des maisons en haut », explique Anne Daussan-Weizman. Un projet de ce type verra le jour dans l’ancien magasin Printemps, situé rue Serpenoise.

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