Un défi pour une pelouse jaune beaucoup plus verte

Un défi pour une pelouse jaune beaucoup plus verte
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Le coup d’envoi a été lancé le 15 avril pour la quatrième édition du « Dandelion Challenge » qui se veut être une action de sensibilisation à grande échelle sur l’apport vital des insectes pollinisateurs à la planète.

C’est un défi super simple ! Nous invitons les citoyens, les villes et les entreprises à retarder la tonte de leur pelouse pour offrir le pollen et le nectar des pissenlits aux abeilles et autres insectes pollinisateurs qui se remettent d’un long hiver. Cette action leur permettra de refaire le plein d’énergie pour démarrer en force la saison de pollinisation.explique Christina Fortin-Ménard, instigatrice du défi.

Conseillère en environnement, elle et son partenaire apiculteur ont fondé l’entreprise Miel & Co en 2021 à Portneuf, qui compte près de 2 000 ruches.

Issue d’un milieu agricole, elle admet franchement qu’elle connaissait très peu les abeilles. C’était le printemps, nous étions dans les ruches et je voyais que les abeilles étaient fatiguées et n’avaient pas grand-chose à manger. Quand mon partenaire a sorti des pissenlits, c’était impressionnant ! On a vu les abeilles rapporter du nectar et du pollen à la ruche, elles ont commencé à bien se porter, la a commencé à pondre. J’ai vraiment réalisé l’importance des pissenlitsdit Mme Fortin-Ménard.

Christina Fortin-Ménard, la fondatrice de Miel & Co.

Photo : Radio-Canada / Bruno Giguère

Engouement

C’est ainsi qu’en même temps que la création de l’entreprise, le défi est né en 2021. Il a rapidement trouvé un écho auprès de la population québécoise.

En 2023, 155 villes et plus de 50 000 particuliers ont participé au Dandelion Challenge. L’instigateur du défi estime que plus de 100 000 personnes lui ont emboîté le pas depuis la première édition et est fier de voir que les citoyens s’y intéressent de plus en plus, même ailleurs au pays.

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Les citoyens sont invités à laisser pousser des pissenlits sur leur terrain.

Photo : Radio-Canada / Jean-François Fortier

Mais pourquoi s’efforce-t-on tant d’enlever cette touche de jaune de la pelouse ? 70 est très apprécié. Souvent, les gens souhaitent démontrer leur statut social à travers l’apparence de leur pelouse. Mais l’herbe verte est à 100%, c’est vraiment difficile à obtenir. Ça prend des pesticides, beaucoup d’eau, ça pollue. Avant les annéesVers 70, le pissenlit était pourtant très apprécié comme plante médicinale ou en salade. D’ailleurs, tous les enfants adorent les pissenlits ! », « texte » : « La pelouse est très appréciée depuis les années 70. Souvent, les gens souhaitent démontrer leur statut social à travers l’apparence de leur pelouse. Mais il est vraiment difficile d’obtenir de l’herbe 100 % verte. Ça prend des pesticides, beaucoup d’eau, ça pollue. Avant les années 70, le pissenlit était très apprécié comme plante médicinale ou en salade. De plus, tous les enfants adorent les pissenlits !”}}”>La pelouse est très appréciée depuis les années 1970. Souvent, les gens souhaitent démontrer leur statut social à travers l’apparence de leur pelouse. Mais il est vraiment difficile d’obtenir de l’herbe 100 % verte. Ça prend des pesticides, beaucoup d’eau, ça pollue. Avant les années 1970, le pissenlit était très apprécié comme plante médicinale ou en salade. De plus, tous les enfants adorent les pissenlits ! elle explique.

Pollinisation

Rappelons que la pollinisation est un processus essentiel à la reproduction de nombreuses plantes et à notre alimentation.

Insectes pollinisateurs : les abeilles, les bourdons, les papillons, entre autres, sont responsables de 35 % de notre garde-manger. à 1 000fois plus élevé que la normale, un défi comme celui que nous vous lançons peut faire une énorme différence en assurant la biodiversité et la survie de nombreux écosystèmes naturels », « texte » : « Alors que leur taux d’extinction est 100 à 1 000 fois plus élevé que la normale. , un défi comme celui que nous vous lançons peut faire une énorme différence en garantissant la biodiversité et la survie de nombreux écosystèmes naturels”}}”>Bien que leur taux d’extinction soit 100 à 1 000 fois plus élevé que la normale, un défi comme celui que nous vous lançons peut faire une énorme différence en garantissant la biodiversité et la survie de nombreux écosystèmes naturels.précise Mme Fortin-Ménard.

Un défi qui vise donc la première tonte, souvent réalisée en mai, mais qui n’a pas de date de fin officielle. Plusieurs autres gestes verts peuvent compléter le Défi pissenlit en fonction du niveau d’implication souhaité.

Pour rendre notre pelouse plus résistante à la sécheresse et aider les insectes pollinisateurs, nous pouvons semer du trèfle blanc, cultiver des fines herbes, planter des arbres comme l’érable, le saule, le pommier et le cerisier qui fourniront du pollen et du nectar d’abeille. Ça ne doit pas être compliquéconclut-elle.

Devenu un OBNL cette année, le défi a également trouvé un nouvel ambassadeur en la personne du comédien Emmanuel Bilodeau. Une journée d’information avec des activités spéciales aura lieu chez Miel & Co, à Portneuf, le 11 mai.

 
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