quelles mesures pour assurer la sécurité des skippers ? – .

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Un drame a frappé la Transat Cap Martinique le 17 avril avec la découverte du corps du skipper Philippe Benoiton au large du cap Finisterre. Malgré une surveillance constante et des mesures de sécurité rigoureuses, cet événement rappelle les risques inhérents à la navigation en mer. L’organisation de la course maintient une surveillance continue sur les participants, avec des protocoles de sécurité stricts appliqués du début à la fin. arrivée à Fort-de-France en Martinique, pour minimiser les dangers.

L’équipe organisatrice reste émue suite à la disparition de Philippe Benoiton, mais se concentre sur les 90 marins en lice, qui ont encore 3 000 milles nautiques à parcourir.

Les incidents sont devenus rares grâce aux progrès techniques qui permettent une surveillance constante des marins et des bateaux. Le directeur de course et son équipe assurent une surveillance constante, de jour comme de nuit, afin de détecter d’éventuelles anomalies dans la progression des participants.

Pour Philippe Benoiton, c’est d’abord la faiblesse de sa vitesse observée sur les écrans du Race PC qui a intrigué les organisateurs. Puis son absence de réponse lorsque le staff a tenté de le contacter.

Autre élément, la trajectoire inhabituelle du bateau a déclenché le déroutement d’un autre concurrent à proximité. Cette déviation a été retenue jusqu’à l’arrivée des secours terrestres sur place. “Cette action ne s’improvise pas, elle fait partie des procédures de sauvetage en mer, même hors compétition. nous dit l’organisation.

Une fois sur place, l’équipage dérouté constate l’absence de Philippe Benoiton. Cette situation transmise et validée par les organisateurs a orienté les recherches pour retrouver, malheureusement sans vie, le corps du skipper. Ce sont les moyens de sauvetage en mer du CROSS et du MRCC (Maritime Rescue Coordination Centre) Espagnol qui a permis de retrouver les restes grâce à des estimations de la dérive du corps.

Il a été prouvé que cet appareil sauve des vies, mais il n’est pas infaillible.

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François Seruzier, directeur de course du Cap-Martinique.

©Jean Marie Liot /Cap Martinique 2024

Aucun risque n’existe. Les organisateurs et les marins qui participent à ce type de régate le savent. Bien avant le départ également, pour éviter des drames, les organisateurs exigent que les skippers soient en très bonne santé, capables de supporter des conditions de navigation longues et difficiles.
“Le concurrent doit être en mesure de fournir une documentation médicale indiquant les résultats positifs d’un test d’effort, les résultats d’un échocardiogramme cardiaque.” “UN questionnaire médical à remplir et signer par le coureur et son médecin traitant, selon le modèle fourni par FFVoile.

“Pour l’anecdote, un prétendant au départ de la Transat Cap Martinique s’est rendu compte après examen que sa santé était fragile et a dû renoncer à prendre le large”, nous explique l’organisation de la course.

Outre de bonnes conditions physiques, les skippers doivent également démontrer leur expérience de la navigation en mer en suivant un stage de qualification. Le prétendant à la course doit également justifier sa réussite lors d’un stage de survie. Ainsi qu’une formation pour être hissé.

Toute une batterie d’équipements est obligatoire, comme un radeau de survie et une pharmacie de bord. Tous les concurrents doivent porter un gilet avec GPS. Chaque bateau est équipé d’une balise de secours qui, lorsqu’elle se déclenche, alerte les autorités de surveillance maritime.

Même si les mesures de sécurité sont rigoureusement appliquées pour minimiser les risques, l’absence de danger total reste une illusion dans le monde de la voile. La disparition tragique de Philippe Benoiton en est un sombre rappel.

Alors que les détails de son décès restent flous, les 90 concurrents poursuivent leur route vers Fort-de-France, animés par la détermination de terminer la course en toute sécurité. Ce faisant, ils rendent également hommage à leur collègue disparu, soulignant la solidarité et le courage qui animent la communauté des marins.

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La flottille endeuillée continue la course

©JEAN-MARIE LIOT IMAGES
 
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