Forte présence sur les marchés européens, les tomates marocaines sont également très appréciées sur le marché britannique, notamment depuis le Brexit, mais la Grande-Bretagne continue de pratiquer des taxes similaires à celles de l’Union européenne. L’homme politique britannique et membre de la Chambre des Lords, Daniel Hannan, a appelé son gouvernement à mettre fin aux tarifs douaniers.ridicule » sur les tomates marocaines
Lord Daniel Hannan a appelé son gouvernement à supprimer la barrière commerciale héritée de la période de l’Union européenne, soulignant que les tomates marocaines sont de contre-saison par rapport à la variété britannique et qu’il n’y a pas lieu de pratiquer le protectionnisme.
L’éminent partisan du Brexit et ancien député européen Daniel Hannan a déclaré au Parlement que « Le Royaume-Uni va supprimer les taxes ridicules sur les tomates marocaines – un héritage de la législation européenne « .
Selon le quotidien britannique The Mirror, le membre de la Chambre des Lords, qui a réclamé haut et fort la levée de cette barrière commerciale, a expliqué que « Les tomates marocaines ne rivalisent pas avec les tomates britanniques en raison de la différence des saisons de croissance « .
Dans son discours à la Chambre des Lords, il a rappelé : « Certains se souviennent de la grande pénurie de tomates de l’année dernière, lorsque nos rayons de supermarchés étaient privés de ces orbes cramoisis. « .
Rappelant les quotas imposés par l’Union européenne, l’ancien député européen du Parti conservateur a expliqué au Parlement : « Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que nous avons toujours imposé des droits de douane et des quotas sur les importations de tomates en provenance de notre plus grande Source, le Royaume du Maroc. Des quotas et des droits de douane dont nous avons hérité de l’UE et qui visent à protéger les producteurs espagnols et qui ne servent à rien, même d’un point de vue protectionniste, ici car les tomates marocaines sont de contre-saison par rapport aux nôtres. « .
” Si le ministre peut nous donner un peu d’espoir que nous mettions fin à ces restrictions ridicules, ce changement ne sera pas seulement une faveur pour nos alliés au Maroc, bien qu’ils soient de bons amis et d’anciens partenaires, mais ce sera plutôt une faveur pour nous-mêmes, ce qui pourrait profite d’ailleurs à nos amis du Royaume du Maroc ? », insiste Daniel Hannan.
En réponse, le ministre britannique des Affaires étrangères, Lord Benyon, a reconnu sa frustration face à l’avancée du dossier, précisant : « J’étais au Maroc l’année dernière et j’ai été très efficacement écouté par eux sur cette question « . Même s’il affirmait que jusqu’à la veille, il pensait que le problème avait été résolu.
En ce sens, il a réitéré que « Je pensais que nous avions résolu le problème, puis j’ai entendu hier soir le ministre britannique du Commerce dire qu’il y avait encore des choses à régler, ce qui, je l’avoue, m’a frustré. Nous devons résoudre ce problème. Le Maroc est un partenaire clé et peut fournir dans nos rayons une très bonne qualité qui n’entre pas en conflit avec les agriculteurs britanniques. « .
