Pour les opposants à la vaccination, la campagne se déroule sur TikTok – rts.ch – .

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« Mon corps, mon choix ! » : c’est avec ce slogan que les partisans de l’initiative « Pour la liberté et l’intégrité physique » lancent leur campagne en vue du vote du 9 juin. Le mouvement Mass-Voll a choisi la plateforme TikTok pour ressortir.

Au lieu d’une conférence de presse « à l’ancienne », Mass-Voll a publié une vidéo d’une minute via ce réseau social. De nombreuses actions, vidéos, flyers et affiches sont prévus, indique jeudi le mouvement dans un communiqué.

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La conseillère nationale Tamara Funiciello (PS/BE) ouvre la vidéo. On l’entend dire : « C’est notre corps, c’est notre décision. » Les images proviennent d’un discours filmé lors de la grève des femmes de juin 2023, comme l’indique Mass-Voll dans un sous-titre. La Bernoise ne fait pas partie du mouvement, et n’a pas encore réagi aux sollicitations de Keystone-ATS.

« Droit à l’autodétermination »

« Votre corps n’appartient qu’à vous. L’intégrité physique est un droit humain. Une évidence qui n’est pas encore une réalité en Suisse», affirment des jeunes femmes du mouvement dans la vidéo. « En 2024, le droit fondamental à l’autodétermination ne peut plus faire l’objet d’un débat. »

L’initiative revendique le droit fondamental à l’autodétermination sans entraîner de désavantages professionnels ou sociaux ni l’imposition d’une amende. L’initiative appelle à ce que chacun ait la liberté de déterminer lui-même ce qui doit être injecté ou implanté dans son corps.

L’intégrité physique déjà inscrite dans la Constitution

Le texte précise que « la personne concernée ne doit pas être sanctionnée pour avoir refusé de donner son consentement, ni subir de désavantages sociaux ou professionnels ».

Les opposants au texte soulignent que l’intégrité physique est déjà inscrite dans la Constitution. Même si un canton déclare la vaccination obligatoire pour certains groupes de personnes, ceux-ci doivent donner leur consentement.

Conséquences sur le travail de la police et de la justice

Les craintes concernent également les conséquences sur le travail de la police et de la justice. L’initiative touche particulièrement le monopole de la violence légitime détenu par l’État (police, poursuites pénales, exécution des peines, armée, espace des étrangers et de l’asile, etc.). S’il était adopté, la police ne pourrait plus, par exemple, arrêter des suspects sans leur consentement, rappelle le Conseil fédéral.

La conseillère nationale UDC de Lucerne et médecin Yvette Estermann, qui a démissionné fin 2023, fait partie du comité d’initiative. Lors du débat au Conseil national sur la recommandation de vote concernant l’initiative populaire, elle a déclaré que de nombreux collègues médecins n’avaient pas voulu vacciner pendant la pandémie et que cela avait été mal vu.

A la Chambre du Peuple, l’UDC aurait souhaité inclure l’autodétermination en matière de vaccination ou de « tout autre processus biomédical » dans un contre-projet. Mais ses propositions de contre-projet direct ou indirect n’avaient aucune chance. Au Conseil des Etats, il n’y a pas eu de discussion sur un contre-projet.

ats/maiju

 
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