Or et oreillers : dandy, dames et labyrinthes

Or et oreillers : dandy, dames et labyrinthes
Or et oreillers : dandy, dames et labyrinthes

Lord Handerson cherche donc à se marier. Les prétendants se succèdent dans son étonnant château rempli de pièces secrètes. Hé, nous ne serions pas là Barbe Bleue ?

Sadima, de son côté, travaille dur pour servir Madame Watkins et ses filles infernales qui rêvent de bals et de belles fêtes. Leur rêve semble se réaliser : ils sont invités chez Lord Handerson. Nous n’aurons toujours pas le droit de Cendrillon ?

Vous n’y êtes toujours pas… Chaque candidate devra passer une série de tests pour juger si elle est digne ou non de devenir Lady Handerson ; la première étant de passer une nuit dans une chambre mystérieuse du château de Blenkinsop…

© Vesco / Goust / Rue de Sèvres

Après l’excellent Du cap et des mots vous deux Kerascoetvoici une nouvelle adaptation en bande dessinée d’un roman de Flore Vesco. Entre anagrammes et jeux lexicaux, on retrouve son amour du langage… y compris au sens littéral… ! Oscillant entre Jane Austen et Edgar Allan Poel’histoire est très originale, prenante et surtout terriblement intrigante. Son caractère plutôt macabre et son invitation à la sensualité le réservent cependant à un public adolescent ou adulte.

Mayalen Goust s’affranchit des normes de la lecture académique : les boîtes implosent, prennent des formes étonnantes quand elles ne disparaissent pas complètement. Il est tentant de s’y perdre telle l’héroïne dans les méandres d’un château Art Nouveau.

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