le trio suisse qui fait rêver Bologne

le trio suisse qui fait rêver Bologne
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Après des décennies d’échec, Bologne est sur le point de se qualifier pour la Ligue des Champions en Serie A. Les trois Suisses présents dans l’effectif contribuent largement à cette belle saison 2023/24.

Dan Ndoye, Michel Aebischer et Remo Freuler.

CLÉ DE VOÛTE

Lundi, tous les regards en Italie seront tournés vers Milan, où l’Inter peut remporter le titre de champion en battant l’AC Milan lors du derby. Le deuxième duel de la journée passerait presque inaperçu, mais il promet aussi : dans la capitale, l’AS Roma, cinquième, affronte le FC Bologne, quatrième, avec la Ligue des Champions en ligne de mire pour les deux équipes.

Pour les Romains, une qualification en C1 serait un retour après cinq ans d’absence, mais pour Bologne ce serait une première – et une sensation. Le club du nord de l’Italie n’a joué aucun rôle sur la scène européenne au cours de ce millénaire. Sa dernière apparition internationale remonte au 9 décembre 1999, lorsqu’il fut éliminé au troisième tour de la Coupe UEFA.

L’ambiance dans la ville universitaire est donc euphorique, ce que ressentent également les trois Suisses de l’effectif : Michel Aebischer, Remo Freuler et Dan Ndoye. Alors que ce dernier a rejoint le club cette saison, Aebischer porte déjà le rouge et le bleu depuis janvier 2022. «L’évolution du club est extrêmement positive», souligne le Fribourgeois de 27 ans.

Aebischer, le plus précis

Le fait qu’Aebischer fasse déjà partie des « anciens » montre à quel point les choses ont changé ces dernières années. Seuls cinq joueurs font partie de l’équipe depuis plus longtemps que lui. L’ancien joueur de YB est considéré comme un joueur polyvalent, qui peut être utilisé au milieu de terrain à la fois défensivement et offensivement. Sa qualité de passe est parmi les plus fiables de toute la ligue.

L’entraîneur Thiago Motta apprécie le Fribourgeois car il se met toujours au service de l’équipe. Il porte fièrement le brassard de capitaine (six fois cette saison), mais il ne se plaint pas non plus lorsqu’il débute un match assis sur le banc des remplaçants (dix fois cette saison).

“En principe, j’ai toujours envie de jouer”, déclare Aebischer, “mais au final, je suis aussi heureux d’un but sur le banc que d’y être directement impliqué.” L’important est que ses coéquipiers sachent qu’ils peuvent toujours compter sur lui.

Freuler, le combattant

Remo Freuler est une valeur sûre dans le système de jeu de Motta. Le joueur de 32 ans, qui a rejoint les Italiens peu après le début de la saison en provenance de Nottingham Forest, assure la stabilité au milieu de terrain défensif. Seul le champion désigné, l’Inter (17), et troisième au classement, la Juventus (24), ont jusqu’à présent encaissé moins de buts que Bologne (25).

C’est aussi pour cette raison que Bologne a levé l’option d’achat de Freuler, le Zurichois restant au-delà de cette saison dans un club où il se sent visiblement bien. Le fait qu’il rejoigne Bologne après un an passé en Angleterre est notamment lié à Giovanni Sartori, directeur technique du club depuis 2022. Les deux se connaissent depuis des années, à l’époque où Sartori faisait venir Freuler à l’Atalanta. En six ans et demi, Freuler et Bergame se sont qualifiés trois fois de suite pour la Ligue des Champions.

Une quatrième participation avec Bologne ? Freuler ne se livre pas à de grandes déclarations : « Bien sûr, ce serait bien, mais il reste encore un long chemin à parcourir. » Parmi les derniers adversaires de Bologne lors des six dernières journées figurent, outre l’AS Roma, et la Juventus.

Ndoye, le rapide

Outre l’engagement de Freuler, Sartori a également investi massivement dans le recrutement du troisième Suisse du groupe, Dan Ndoye. L’attaquant de 23 ans, ancien joueur du FC Bâle, a bénéficié dès le début de la confiance des Italiens. Jusqu’à sa blessure fin décembre, il faisait souvent partie des titulaires, mais depuis, il a souvent dû se contenter du rôle de joker.

Néanmoins, Ndoye a encore fait un grand pas en avant depuis son passage à Bâle : il pourrait jouer un rôle majeur en Allemagne lors de l’Euro avec l’équipe de Suisse. Dès le début, il a senti que « quelque chose de grand » pouvait naître à Bologne. Comme ses coéquipiers, il cite l’entraîneur Thiago Motta comme un facteur important : « Sa philosophie de jeu convient parfaitement à l’équipe », précise Ndoye.

Une opportunité historique

Avec un total d’environ 5’400 minutes de championnat, les trois Suisses ont largement contribué au succès de Bologne. La consécration doit maintenant venir : si l’équipe conserve sa 4e place, ce sera son meilleur classement depuis 57 ans.

Et grâce à la récolte de points forts des équipes italiennes en Coupe d’Europe, la 5ème place pourrait également suffire cette saison pour la Ligue des Champions. Quoi qu’il en soit, Bologne doit résister à la pression croissante. Récemment, les Rossoblù ont dû se contenter de deux nuls vierges contre Frosinone et Monza.

lemi, ats

 
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