Pour illustrer leur engagement en faveur du développement durable, les CFF changent symboliquement la trotteuse de leur célèbre horloge du rouge au vert dans les gares de Zurich, Lausanne et Bellinzone jusqu’au 25 avril. L’entreprise veut réduire de moitié ses émissions de CO2 d’ici 2030 par rapport à 2018. .
Les CFF mettent actuellement en œuvre plus de 200 mesures de développement durable. Celles-ci augmentent l’efficacité énergétique des trains et des bâtiments, réduisent de moitié les émissions de CO2 d’ici 2030 et mettent l’accent sur l’économie circulaire, a déclaré jeudi l’ancien gouvernement fédéral.
L’impact des mesures prises jusqu’à présent a été mesuré. Selon les CFF, 15% de trains en plus circulent aujourd’hui par rapport à 2010, mais ils consomment 5% d’énergie en moins. Ce résultat a été obtenu grâce à une augmentation de 21% de l’efficacité énergétique. La compagnie ferroviaire a également réduit ses émissions de CO2 liées à son exploitation de 25 % en cinq ans.
Panneaux photovoltaïques
Actuellement, les trains CFF sont propulsés à 90 % par l’énergie hydraulique. Certains trains, comme les duplex IR à très haute efficacité énergétique, mis en service en 2023, se distinguent par des technologies innovantes réduisant la consommation électrique.
D’ici 2040, les CFF entendent également produire chaque année 160 GWh d’énergie photovoltaïque à partir des installations et des espaces disponibles. Cela correspond à la consommation annuelle de 40 000 ménages. Plus de 1 100 installations doivent être construites.
La conversion de tous les systèmes de chauffage des bâtiments aux énergies renouvelables réduit également considérablement les émissions de gaz à effet de serre des CFF. Chaque année, 70 à 90 bâtiments sont équipés de pompes à chaleur ou de chauffage aux pellets. L’entreprise souhaite également exploiter ses sites en économisant les ressources et en respectant le climat, notamment grâce aux équipements électriques.
ats/ami
