caméras, traceur GPS, téléphones portables… tous les moyens sont bons pour arrêter les voleurs de parkings

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Un stop aux vols dans les parkings d’Élancourt et de Montigny-le-Bretonneux (Yvelines) ? Deux hommes âgés de 34 et 32 ​​ans viennent d’être condamnés par la justice de Versailles pour leur implication dans plusieurs incidents impliquant des voitures et deux-roues. Jugés en comparution immédiate, ils ont écopé d’une peine de prison pour le premier et de huit mois pour le second, avec mandat de dépôt.

Les premiers faits qui leur sont imputés remontent au début de l’année. Un parking souterrain à Élancourt a été visité le 17 janvier. Deux motos sont volées et l’intérieur de plusieurs voitures est cambriolé. Les policiers du groupe des délits contre les biens du commissariat d’Élancourt ont remarqué, sur les images de vidéosurveillance, la présence d’une camionnette suspecte. Le Renault Trafic a été rapidement retrouvé et un traceur GPS a été installé sur le véhicule.

L’espion a permis de confirmer la présence de l’utilitaire lors d’un autre vol de deux-roues et d’autres vols de voitures, quelques jours plus tard à Montigny-le-Bretonneux. Après recherches, une ligne téléphonique a été identifiée. Le téléphone appartient à un homme de 34 ans habitant Maurepas, connu de la police. Les images de vidéosurveillance laissent peu de place au doute : ce suspect semble être le conducteur de la camionnette.

Ce sont les recherches liées au téléphone qui permettent de retrouver son complice, également connu des services de police. L’un des vols est évoqué dans la conversation. L’individu étant sans abri et en mouvement constant, il a été retrouvé grâce à l’aide du groupe de surveillance et d’arrestation de la police, qui a géolocalisé son téléphone portable.

Les deux hommes ont été interpellés simultanément le 26 mars, à son domicile de Maurepas pour le premier et en Seine-Saint-Denis pour le second. Les perquisitions leur ont notamment permis de mettre la main sur deux armes, une rampe de moto et un attelage.

Lors de leur garde à vue, les deux trentenaires ont nié les faits. Le téléphone portable de l’un des deux hommes, contenant des vidéos et messages compromettants, a finalement parlé pour eux.

 
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