1 300 vététistes venus de toute la France réunis pour découvrir le Lot

Trois ans plus tard, le Maxi Verte est enfin de retour dans le Lot. Cette dernière devait se tenir en 2021 mais a dû être reportée en raison de la crise sanitaire. Cette manifestation nationale, organisée par le comité Lot de cyclotourisme, et qui se déroule chaque année dans un département différent, fait son grand retour dans quelques semaines. Ce temps fort du cyclotourisme se déroule du 8 au 12 mai (un jour de plus que les éditions précédentes) autour de Puy-l’Évêque et dans la Vallée du Lot et ses vignobles.

Des cyclotouristes de tous âges viennent de toute la France pour assister à ce rendez-vous annuel. « Actuellement, 1 300 vététistes sont inscrits. Tous les départements sont représentés. Il y a même des Belges ! s’amuse Bernard Alzaga, président du comité départemental du cyclotourisme du Lot. Les inscriptions sont désormais closes. Aucune inscription ne sera prise sur place.

« Un terrain de jeu extraordinaire »

Et les circuits ont été choisis avec soin. « Mercredi, le quartier se situe autour des châteaux et des bastides. Les vététistes pourront voir le château de Bonaguil ou la bastide de Montcabrier », explique Bernard Alzaga. Quelques difficultés : de bons dénivelés et quelques passages techniques (le pont de Touzac en construction). Le jeudi, départ de Puy-l’Évêque pour rejoindre les sentiers de Montcuq. La distance maximale parcourue sera de 86 kilomètres. Vendredi, place à la Bouriane. « Passage entre Montgesty et Salviac. Il y a le secteur des dolmens avant de rejoindre Les Arques pour découvrir le musée du sculpteur Zadkine. Les itinéraires les plus longs conduiront les vététistes jusqu’à Salviac. En tout, ce sont plus de 2 500 m de dénivelé. Nous sommes dans le Lot, ce n’est pas plat ! », décrit le président du comité départemental de la Lotoise. Le samedi, c’est la route des vins. Au départ de Luzech, les sportifs s’immergeront dans le vignoble de Cahors en passant notamment par le domaine du Clos de la Pougette et la cave coopérative de Parnac. Les difficultés : quelques sentiers étroits et passages rocheux, ainsi que quelques dénivelés abrupts. Et enfin, dimanche : découverte des jardins de Marquayrol, ancienne propriété du peintre Henri Martin. Dans chaque secteur, quatre circuits différents sont proposés. « Le plus petit fait environ 25 kilomètres et puis ça augmente. L’idée est que chacun puisse participer selon son niveau », confie Bernard Alzaga.

L’objectif du Maxi Verte, en plus de faire connaître le cyclotourisme, est de faire découvrir le département aux vététistes. « Nous sommes le seul département à avoir accueilli cinq fois cet événement ! En matière de cyclotourisme, le Lot est très prisé. On a un terrain de jeu assez extraordinaire», se réjouit le président. La première édition du Maxi Verte dans le Lot a eu lieu en 2005 à Saint-Céré. Puis Gourdon en 2008, Vers en 2011 et Martel en 2016.

110 bénévoles sur le pont

Pour soutenir les vététistes, 150 marcheurs sont inscrits à la Maxi Verte (dont une randonnée gourmande le dimanche). « Pour soutenir le cyclotourisme, nous prévoyons des randonnées. Pour des raisons de sécurité, et pour éviter les accidents, randonneurs et vététistes ne circulent pas sur les mêmes circuits », précise Bernard Alzaga. Pour cet événement, 110 bénévoles sont sur le pont : signalétique, ravitaillement, sécurité… Tout pour que ce Maxi Verte se déroule dans les meilleures conditions.

Quatre rafraîchissements sont prévus chaque jour. Et les produits locaux sont privilégiés : rillettes, pruneaux mais aussi vins locaux. D’ailleurs, durant ces cinq jours, quelques activités sont prévues. Notamment des marchés gourmands le mercredi et le vendredi. Pour les premiers, ce sont des vignerons du Puy-l’Évêque qui font le déplacement. Et pour le second, les vignerons à qui le Maxi Verte est passé. Le président du comité départemental, qui compte 600 licenciés, conclut : « C’est ouvert aux locaux. L’objectif est de faire connaître le cyclotourisme au plus grand nombre.”