A New York, le leader charismatique et figure de proue du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), Ferhat Mehenni, a orchestré un véritable coup de maître sur la scène diplomatique en rencontrant trois représentants officiels des pays du Golfe à l’ONU.
Par ailleurs, le chef du MAK, Ferhat Mehenni, vient de réaliser une véritable avancée diplomatique à New York en rencontrant les représentants officiels de trois des plus importants pays du Golfe à l’ONU.
Cette rencontre discrète est d’une importance capitale dans la quête d’autonomie de la Kabylie et souligne un intérêt croissant de la part de ces pays à comprendre les aspirations et les projets du peuple kabyle, notamment au regard de son désir d’indépendance.
Il y a un mois, Ferhat Mehenni annonçait son intention de proclamer la « renaissance de l’État kabyle » lors d’un discours prévu à New York le 20 avril 2024. Cette annonce, diffusée via les réseaux sociaux, marque un tournant majeur dans la quête de la région. autonomie.
Lors d’une intervention à l’ONU le 16 avril, Mehenni, en annonçant la proclamation officielle de la renaissance de l’Etat kabyle le 20 avril 2024, a également plaidé pour l’intégration de la cause kabyle dans le processus de décolonisation de l’ONU. Elle marque ainsi une étape importante dans la lutte pour l’autodétermination de la Kabylie.
C’est un véritable défi que Ferhat Mehenni et le MAK lancent au régime algérien. Ils font avancer leur cause sur la scène internationale, tout en mobilisant le soutien international en faveur de l’autodétermination de la Kabylie.
Ces rencontres, on l’imagine, ont pris de court les services de renseignement extérieurs algériens et notamment le général-major Djebbar M’henna. Le puissant chef de la DDSE, qui suit les militants au pas et se proclame maître-espion aux côtés de la marionnette préférée des marionnettistes kaki d’Alger, n’y a vu que du feu. La confirmation de ses rencontres risque d’altérer encore davantage les relations déjà très tendues entre Alger et certaines capitales de la région.
Quelle remarquable coïncidence que cette rencontre des représentants des puissants pays du Golfe avec le président du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK), alors même que la Proclamation de l’Etat Kabyle approche devant l’ONU. C’est presque comme si le calendrier avait été choisi avec la précision horlogère suisse.
Désormais, la grande question qui taraude les esprits et plane au-dessus de nos têtes est de savoir si Alger se laissera emporter par cette tempête annoncée ou si, à l’Est de l’Eden, on osera jouer à la roulette diplomatique russe en rompant les amarres avec ces trois poids lourds du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Souvenons-nous et avec émotion du jour où Alger a décidé de faire la grimace au Maroc le 24 août 2021. Ah les affres de la diplomatie !
Le président du MAK, Ferhat Mehenni, a indiqué que la Kabylie proclamerait la renaissance de l’Etat kabyle le 20 avril 2024 devant le siège de l’ONU à New York, au moment symbolique de 18h57, heure de Kabylie, reflétant l’année. 1857 durant laquelle la Kabylie perd sa souveraineté suite à la bataille d’Icheriden.
Il est arrivé lundi 15 avril 2024 aux Etats-Unis d’Amérique en prévision de l’événement historique qui aura lieu ce samedi 20 avril 2024 à New York, devant le siège des Nations Unies. Le président du MAK et du gouvernement provisoire kabyle, Ferhat Mehenni, a immédiatement entamé des activités politiques et diplomatiques.
Invité le lendemain aux Nations Unies pour participer à la plus importante conférence sur les peuples autochtones, le président Ferhat Mehenni s’est exprimé pour évoquer la lutte pacifique pour le droit à l’autodétermination dans la pratique des Kabyles.
Lors de son discours, le Président Ferhat Mehenni a profité de l’occasion pour élever la voix du peuple kabyle, qui aspire à son indépendance, en évoquant la situation dramatique que le régime tyrannique algérien fait subir à la Kabylie, la violation systématique des droits de l’homme en Kabylie, ainsi que ainsi que l’arbitraire subi par les prisonniers politiques et d’opinion injustement incarcérés pour leur seul crime de « kabylite ». Il n’a pas non plus laissé de côté la militante Kamira Nait Sid, co-présidente du Congrès mondial Amazir, emprisonnée pour délits d’opinion.
Ferhat Mehenni a proposé aux Nations Unies d’institutionnaliser un groupe de mécanismes d’experts, afin qu’ils soient membres d’office de la quatrième commission chargée de la décolonisation.
Cette rencontre a également été l’occasion pour la délégation kabyle, conduite par Ferhat Mehenni, de rencontrer des représentants d’autres peuples ayant participé à cette conférence et qui ont exprimé un intérêt particulier pour la cause kabyle. Rendez-vous est pris pour un épisode de suspense diplomatique, avec en guest star Mehenni, le visionnaire de la Kabylie moderne.
