Ajustements à la Short-Term Rental Act en Colombie-Britannique

Ajustements à la Short-Term Rental Act en Colombie-Britannique
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À Langley, une banlieue de Vancouver, le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, accompagné du ministre du Logement, Ravi Kahlon, a annoncé des ajustements à la Short-Term Rental Act, qui entrera en vigueur le 1er mai 2024.

Les locations à court terme ne sont pas le cœur du problèmeexplique tout de suite David Eby.

La Colombie-Britannique veut continuer à attirer les touristes, mais elle s’engage à lutter fermement contre la spéculation immobilière.

C’est pour cette raison que le gouvernement provincial a introduit des modifications à la Loi sur la location à court terme.

[Ces] de nouvelles règles équilibrées [vont nous permettre de] sévir contre les spéculateurs qui exploitent des mini-hôtels, tout en garantissant que les propriétaires puissent continuer à louer des espaces dans leur résidence principale.

Une citation de David Eby, premier ministre de la Colombie-Britannique

Autrement dit, le gouvernement espère lutter contre la location de logements sur des plateformes comme AirBnbou VRBO pour limiter la pénurie de logements aux quatre coins de la province.

Quels changements

La province continue de limiter les locations à court terme uniquement aux résidences principales situées dans les municipalités de 10 000 habitants ou plus.

Le Ministre du Logement, Ravi Kahlonprécise vouloir forcer l’affichage des licences d’exploitation sur les plateformes.

Les plateformes de location courte durée doivent, à compter du 1er mai 2024, commencer à partager leurs données avec la province.

Le ministre du Logement a également indiqué qu’à partir du 1er mai, les communes pourront conseiller aux hébergeurs et plateformes qui ne respecteraient pas les règles de retirer leurs annonces, sous peine d’amendes pouvant aller jusqu’à 10 000 €. dollars.

Selon une analyse de l’entreprise AirDNA réalisée en mars dernier, plus de 19 000 résidences en Colombie-Britannique seraient mises en location à court terme pour la majeure partie de l’année. (Photo d’archives)

Photo : Shutterstock

Cependant, les clients qui séjournent dans une location de courte durée non conforme ne recevront pas d’amende, précise-t-on. Ravi Kahlon.

Certains des changements annoncés jeudi :

  • Les locations à court terme ne peuvent être proposées que dans la résidence principale d’un hôte, plus un logement supplémentaire ou une unité de jardin sur la propriété, dans les communautés où la population est supérieure à 10 000 habitants.
  • Les autorités locales des villes de moins de 10 000 habitants pourront utiliser les réglementations existantes et adopter des réglementations supplémentaires plus restrictives.
  • Les hôtels et motels en copropriété qui étaient exploités d’une manière similaire à celle d’un hôtel ou d’un motel avant le 8 décembre 2023 et qui répondent à certains critères seront exemptés de l’exigence de résidence principale.
  • L’usage dérogatoire d’un bien ne s’appliquera plus aux locations de courte durée.
  • Les hôtes de location à court terme devront afficher un numéro de licence commerciale valide sur leur annonce, lorsqu’une licence commerciale est requise par les autorités locales.
  • Les plateformes de location courte durée devront partager leurs données avec la province.
  • Les autorités locales peuvent demander à une plateforme de supprimer les annonces qui n’affichent pas de licence commerciale valide.

Surveillance numérique

Selon Ravi Kahlon, la plupart des contrôles seront effectués par voie numérique.

Plateformes et communes se sont déjà associées pour partager leurs données avec la province, comme c’est déjà le cas pour Réservation.com Et Expediaselon le ministre du Logement.

Quatre personnes ont été embauchées pour travailler dans une unité provinciale responsable du respect et de l’application de la Loi sur les locations à court terme, avec la possibilité d’en ajouter 12 autres.

Nous élargirons l’équipe selon les besoins, mais nous avons trouvé de nombreux outils numériques, qui nous permettent de garantir que les villes [puissent responsabiliser] plateformes, et que les plateformes disposent des dont elles ont besoin pour agir.

Une citation de Ravi Kahlon, ministre du Logement de la Colombie-Britannique

Des communes qui adhèrent aux nouvelles règles

Selon la province, 17 localités qui avaient été exemptées de ces règles parce qu’elles n’atteignaient pas le seuil de population ont finalement fait volte-face.

Tofino, l’île Bowen, l’île Gabriola, Osoyoos et Pemberton font partie de la liste. Ils se soumettront aux nouvelles règles à partir du 1er novembre 2024.

Quatre communautés qui ont enregistré un taux de location disponible de 3 % ou plus pendant deux années consécutives ont été autorisées à se retirer de l’exigence de résidence principale en vertu de la loi.

C’est Kelowna-Ouest, Fort Saint-Jean, Ruisseau Dawson et Pouce Coupe, une petite communauté proche Ruisseau Dawson.

 
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