Les Etats-Unis opposent leur veto à l’adhésion de la Palestine à l’ONU, la Suisse s’abstient – ​​rts.ch – .

Les Etats-Unis opposent leur veto à l’adhésion de la Palestine à l’ONU, la Suisse s’abstient – ​​rts.ch – .
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Les Etats-Unis ont mis fin jeudi au minuscule espoir d’une adhésion à part entière de la Palestine à l’ONU, en opposant sans surprise au Conseil de sécurité son veto à une demande fustigée par leur allié israélien. La Suisse, de son côté, s’est abstenue.

Depuis plusieurs semaines, les Palestiniens, qui bénéficient depuis 2012 du statut inférieur d’« État non membre observateur », et les pays arabes implorent le Conseil d’accepter qu’un « État palestinien » déjà reconnu par la majorité des capitales prenne sa place. . place « légitime » au sein des Nations Unies.

« Accorder à la Palestine une adhésion à part entière aux Nations Unies atténuerait une partie de l’injustice historique subie par des générations de Palestiniens », a soutenu Ziad Abu Amr, haut responsable de l’Autorité palestinienne, devant le Conseil jeudi.

Mais en vain. Les Etats-Unis, qui ont tout fait pour retarder le vote, n’ont pas hésité à user de leur droit de veto dont ils usent régulièrement pour protéger leur allié israélien, en pleine guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza.

Le diplomate américain Robert A. Wood lors de la réunion du Conseil de sécurité, à New York, le 18 avril 2024. [KEYSTONE – SARAH YENESEL]

Abstention suisse

Le projet de résolution, présenté par l’Algérie qui “recommande à l’Assemblée générale que l’Etat de Palestine soit admis comme membre des Nations Unies”, a recueilli 12 voix pour, 1 contre et 2 abstentions (Royaume-Uni et Suisse).

« Ne pas agir serait une erreur grave et impardonnable. Ne pas se réveiller aujourd’hui permettrait la continuation de l’injustice et de l’impunité, une honte éternelle », a déclaré l’ambassadeur d’Algérie Amar Bendjama juste avant le vote. .

L’approbation du Conseil de sécurité est requise

Mais l’admission d’un État à l’ONU doit recevoir une recommandation positive du Conseil (au moins 9 voix sur 15 favorables, sans veto d’un membre permanent), puis être approuvée par l’Assemblée générale, à la majorité. les deux tiers.

Les États-Unis n’ont cessé de répéter ces dernières semaines que leur position « n’a pas changé » depuis 2011, lorsque la demande d’adhésion présentée par le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avait été interrompue face à l’opposition américaine, avant même d’atteindre le Étape du Conseil.

Ils estiment que l’ONU n’est pas le lieu idéal pour la reconnaissance d’un État palestinien, qui devrait selon eux être le résultat d’un accord entre Israël et les Palestiniens. Ils soulignent également que la législation américaine les obligerait à réduire leur financement de l’ONU en cas d’adhésion palestinienne en dehors d’un tel accord bilatéral.

Le dernier veto à l’adhésion d’un État à l’ONU date de 1976, lorsque les Américains bloquèrent l’entrée au Vietnam.

Opposition d’Israël

Les Israéliens ont également dénoncé avec virulence l’initiative palestinienne, critiquant le simple fait que le Conseil examine la demande palestinienne que leur ambassadeur à l’ONU Gilad Erdan a jugé « immorale ».

“Un Etat pacifique, quelle blague !”, a-t-il lancé, en référence à la Charte de l’ONU qui stipule que l’une des conditions d’adhésion est d’être un Etat “pacifique”.

Le gouvernement israélien s’oppose à la solution à deux États, défendue par une large majorité de la communauté internationale, dont les États-Unis.

Et la majorité des 193 États membres de l’ONU (137 selon le décompte de l’Autorité palestinienne) reconnaissent unilatéralement un État palestinien.

AFP/ami

 
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