SÉNÉGAL-HYDROCARBURES / Les autorités invitées à développer des mécanismes de réduction des dommages liés à l’exploitation des hydrocarbures – Agence de Presse Sénégalaise

SÉNÉGAL-HYDROCARBURES / Les autorités invitées à développer des mécanismes de réduction des dommages liés à l’exploitation des hydrocarbures – Agence de Presse Sénégalaise
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Dakar, 18 avril (APS) – La chargée de programme de l’Institut de gouvernance des ressources naturelles (NRGI) au Sénégal, Aïda Diop Ndiaye, a insisté, jeudi, sur l’importance de développer des mécanismes d’atténuation pour réduire les dommages liés aux enjeux et défis liés au pétrole et exploitation du gaz.

« Il est important que nous commencions dès maintenant à développer des mécanismes d’atténuation pour pouvoir relever les défis et les problèmes liés à l’exploitation du pétrole et du gaz », a-t-elle déclaré.

Mme Ndiaye participait à un atelier de renforcement des capacités destiné aux médias, aux communautés et aux organisations de la société civile sur la nouvelle exigence de divulgation des émissions de gaz à effet de serre (GES) de la norme ITIE et sur l’engagement des parties prenantes. parties prenantes sur la réduction des émissions de méthane dans le secteur pétrolier et gazier au Sénégal.

Elle a indiqué que le Sénégal, avec l’exploitation du gaz issu du projet commun GTA avec la Mauritanie et Sangomar, doit intégrer ces urgences en matière de gouvernance des hydrocarbures.

Selon le responsable du programme du Natural Resources Governance Institute (NRGI), « aujourd’hui, l’objectif est de voir quels sont les problèmes et les défis urgents et de voir comment y répondre ».

“Il ne faut pas attendre que les opérations aient lieu pour prendre des mesures, car ces opérations impliquent des émissions de gaz et les installations peuvent éviter des fuites mais aussi le torchage des gaz”, a-t-elle conseillé.

Selon elle, cela nécessite la communication et la connaissance des acteurs, notamment de la société civile et des médias, qui peuvent jouer un rôle d’influence, d’alerte et de veille pour que les politiques et pratiques à adopter soient adaptées aux réalités locales.

Elle a souligné qu’il existe un code de l’environnement mais que les décrets d’application n’ont pas encore été publiés. “Cela ne nous permet pas d’avoir aujourd’hui de la clarté en termes de sanctions et de mécanismes sur ce qui sera fait”, a-t-elle expliqué.

Sur ce point, “on sait juste que le torchage courant est interdit, mais il peut y avoir d’autres outils (…)”, a-t-elle relevé, soulignant que “le méthane est un gaz à effet de serre qu’il ne faut pas négliger”. « Il est 80 à 90 fois plus puissant que le CO2 », affirme-t-elle.

Aida Diop Ndiaye estime qu’« en tant que nouveau producteur de pétrole et de gaz, le Sénégal a cette chance et cette opportunité unique de décider des mécanismes de gestion des émissions de gaz à effet de serre ».

« Cela nécessite de maîtriser ces sources d’émissions pour pouvoir développer des mécanismes d’atténuation et anticiper », explique le responsable du programme.

Selon elle, « la question des émissions de gaz à effet de serre est devenue un enjeu économique et un enjeu de développement », au-delà des enjeux climatiques.

NSS/AB/ASB/ASG

 
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