« Il faut croire en nous ! » – .

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Les Power Cats de Guin ont failli égaliser en finale des barrages ce vendredi à domicile. Et renverser le NUC.

Sarina Wieland (devant) y croit : “Les play-offs ont cet aspect de magie, d’improbable aussi, où tout peut arriver.” © Charles Ellena-archives

Sarina Wieland (devant) y croit : “Les play-offs ont cet aspect de magie, d’improbable aussi, où tout peut arriver.” © Charles Ellena-archives

Publié le 18/04/2024

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Comme prévu, Guin est en mauvaise posture lors de la finale des barrages qui l’oppose à Neuchâtel. Menés 1-0 dans la série, les Power Cats ont presque l’obligation de rétablir la parité ce vendredi, à domicile, pour que l’exploit reste réalisable. «Nous avons besoin du soutien de notre public, qui nous pousse énormément», affirme Sarina Wieland. L’ailière garde en tête le scénario d’une demi-finale que son équipe avait remportée 3-1, après avoir reçu une fessée de Sm’Aesch-Pfeffingen lors de l’acte I. « Les play-offs ont cet aspect magique, improbable aussi, où tout ça peut arriver. On garde la tête haute et en tout cas, on n’abandonnera pas tant qu’un ballon sera encore en jeu.

Aucun défaut

L’ascendant mental a permis aux troupes de Leonardo Portaleoni d’inverser la série face aux Bâlois. Une force que les Singinoises partagent avec leur adversaire, jamais aussi forte que dans les moments clés d’une rencontre. « En fait, trouver les points faibles de cette équipe NUC s’avère mission impossible », admet Lacoise. Il n’y a aucune position dans laquelle je puisse trouver un défaut. De plus, Neuchâtel réalise sa meilleure saison ces dernières années.»

« Sont-ils très gros au bloc opératoire ? Essayons de les ennuyer avec des blocages ! »
Sarah Wieland

Mais alors, que faire pour renverser l’ogre, qui court titre après titre depuis 2019 ? « Utilisez leurs atouts à notre avantage. Sont-ils très gros au bloc opératoire ? Essayons de les ennuyer avec des blocages ! » Et encore : « Je pense qu’il faut juste les maintenir sous pression et prendre des risques au service, pour ne pas proposer une réception trop facile. Et nous concentrer sur notre jeu, en essayant de varier nos angles d’attaque.

Sans Da Silva

L’acte II se jouera ce vendredi soir sans Bruna Da Silva, blessée au genou lors du match I. Sa saison est terminée, mais les résultats des examens ont révélé une blessure moins grave que le terrible cri poussé par la Brésilienne à la Riveraine sortie peur. « Le cartilage derrière ma rotule est endommagé, mais mes ligaments sont intacts », rassure celle qui doit désormais prendre une pause de six à huit semaines.

“Jouer sans Bruna est une difficulté supplémentaire, c’est sûr”
Sarah Wieland

“Jouer sans Bruna est une difficulté supplémentaire, c’est sûr”, poursuit Sarina Wieland. Au-delà de son leadership sur le terrain, elle nous apporte beaucoup de points, qu’il va falloir compenser. C’est l’un des meilleurs centres du pays et contre Neuchâtel, il nous faut vraiment un bloc solide.»

Guin ne dispose désormais que d’une seule centrale électrique, à Larissa Rothenbühler. L’entraîneur Portaleoni devra user d’astucieux contournements afin de gêner au mieux le NUC, qui n’avait pas vraiment besoin de voir son adversaire réduit à trois étrangers – sans l’Américaine Caroline Meuth et donc, Da Silva – pour courir à toute vapeur vers un cinquième titre en une rangée. « Il faut croire en nous ! » intime Sarina Wieland en guise de conclusion.

Dans le programme

Finale des Play-offs, acte II :

Guin – Neuchâtel ven 19h30

Situation : Neuchâtel mène 1-0 dans la série best-of-5.

Sarina Wieland, la femme suisse la plus marquante

Si Guin a atteint la finale des barrages, il le doit aussi à la saison remarquable réalisée par Sarina Wieland, la meilleure de sa carrière. “J’ai marqué beaucoup de points, j’ai eu plus de temps de jeu et je suis devenue leader de l’équipe, ça s’est très bien passé”, sourit la Lacoise qui, après les abandons d’Elena Steinemann et Nicole Eiholzer l’an dernier, est devenue la plus en vue Des Suisses dans l’équipe. Avant de devenir… le plus capé ! A Leimacker depuis 2018, Sarina Wieland débutera sa septième saison à Guin à l’automne prochain, autant que la détentrice du record Flavia Knutti (2013-2018 puis 2019-2021). Un record rendu officiel ce lundi, avec l’annonce de sa prolongation de contrat d’un an. « Je signe toujours pour une saison, en passant par les autres offres reçues. Mais j’ai choisi Guin, encore une fois, parce que je suis fier de faire partie de cette équipe dans laquelle on me confie un rôle qui me convient bien. Ici, j’arrive à équilibrer mon travail à 50 %, le volley et ma vie sociale, c’est parfait.

La native de Kerzers, vice-capitaine du club singapourien, a également pour objectif de retrouver cet été l’équipe nationale et son entraîneur Lauren Bertolacci, qui gère également… le NUC, l’adversaire de Guin en finale des play-offs. désactivé! « Lauren nous regarde tout au long de la saison, je ne me mets pas de pression supplémentaire en jouant devant elle. Ma seule motivation est de battre Neuchâtel ! Le message a le mérite d’être clair.

 
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