L’hôpital de Cherbourg va devoir verser 13 000 € à un ancien médecin

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Par Éditorial La Presse de la Manche
Publié le

18 avril 24 à 7h08

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LE Tribunal administratif de Caen (Calvados) a condamné le centre hospitalier public du Cotentin, à Cherbourg (Manche), à ​​payer la « prime à la précarité » de 13 000 euros qu’un ancien médecin contractuel.

Le requérant a été initialement recruté par le centre hospitalier public du Cotentin pour un contrat à durée déterminée (CDD) de six mois, du 30 septembre 2019pour “pourvoir un poste resté vacant à l’issue de la procédure légale de recrutement” au sein du service d’anesthésie du centre de service de médecine intensive, rapporte le tribunal administratif de Caen dans son jugement.

« 10 % de la rémunération brute totale versée »

Ce contrat a ensuite été « régulièrement renouvelé » jusqu’à 18 novembre 2021 mais à la fin de son dernier contrat, elle n’avait pas perçu de « prime de précarité » au titre de cette « relation contractuelle ». Elle a donc saisi le tribunal administratif de Caen pour condamner son ancien employeur à lui verser près de 13 000 euros, soit « 10 % de la rémunération brute totale versée » sur l’ensemble de la période.

En effet «quand à la fin d’un contrat de travail à durée limitéela relation de travail n’est pas poursuivie par un contrat à durée indéterminée (CDI), le praticien contractuel a droit, à titre de rémunération complémentaire, à une indemnité de fin de contrat destinée à compenser la précarité de sa situation. explique le tribunal dans ce jugement daté 5 février 2024 qui vient d’être libéré.

Cette « indemnité » n’est cependant pas due « en cas de rupture anticipée du contrat du fait de l’initiative du employé », détaille le Code du travail.

Pas d’obligation de passer le concours

« La circonstance qu’un contrat à durée déterminée soit suivi d’un autre contrat de même nature n’a aucune incidence sur l’exigibilité de ce contrat. compensation », souligne le tribunal administratif de Caen. Cette dernière est alors, en principe, « assise, pour chaque contrat, sur la rémunération brute totale versée du début à la fin de ce contrat ».

En l’espèce, dans un courriel envoyé le 7 septembre 2021, la requérante avait indiqué au centre hospitalier que son contrat prenait fin « le 11 novembre 2021 » et qu’elle « ne pouvait le renouveler pour Raisons familiales « . Cependant, elle a pu « retourner au travail janvier 2022 pour une durée d’environ un an » et a demandé si l’hôpital était « toujours à la recherche d’anesthésistes pour l’année 2022 ».

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Le contrat a été exécuté jusqu’à son terme fixé au 18 novembre 2021 et n’a pas été poursuivi par un CDI.

Les juges

Si le centre hospitalier affirmait qu’elle était « restée elle-même dans un état situation précaire » en ne réussissant pas l’examen de praticien hospitalier et « en ne postulant pas à des postes permanents de praticien hospitalier titulaire » dans la spécialité d’anesthésie-réanimation, « l’intéressé n’était pas tenu de se présenter à l’examen ». compétition nationale » ni « de demander son inscription sur la liste d’aptitude à la fonction de praticien hospitalier » estime le tribunal.

Elle ne peut donc être « considérée comme ayant refusé une offre de CDI », en déduisent les juges. Et le fait qu’elle ait de nouveau été employée à titre « temporaire » entre le 24 janvier et le 4 février et du 1euh La période de mars au 8 avril 2022 est « sans impact » : elle pourrait donc prétendre à cette « indemnité de précarité ». Le Centre Hospitalier Public du Cotentin devra également lui verser 1 500 euros pour son frais de justice.

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