En Essonne, les jeunes se battent

En Essonne, les jeunes se battent
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Qdisons-le, « la culture des excuses », C’est fini. Gabriel Attal l’a annoncé ce jeudi 18 avril à Viry-Châtillon, cette ville de l’Essonne où Shamseddine, 15 ans, a été battu à mort près de son collège le 4 avril. Pour ses cent jours à Matignon, il a pris la parole pour annoncer un plan sur les violences sur mineurs, répondant à la volonté d’Emmanuel Macron d’un Grenelle sur ce sujet. Comment ? En remplaçant « L’autorité au cœur de la République », a déclaré le Premier ministre. En fait, il s’est surtout donné “huit semaines” pour qu’ils réussissent « discussions collectives » visant à mettre en œuvre les annonces qu’il a exposées pendant une heure.

Mis ensemble, nous pouvons rappeler que les jeunes peuvent être « envoyé en internat loin de [leur] quartier et ceux qui [les] pousser pour plonger »que « tous les collégiens seront présents à l’école tous les jours de la semaine, entre 8h et 18h, en commençant par les quartiers prioritaires et les réseaux d’éducation prioritaire »que ces mêmes étudiants devront “se lever dès qu’un professeur entre dans la classe” et participer « à des tâches communes au sein de leur établissement scolaire ». Que ceux qui « défier l’autorité, dégrader ou menacer » « très sérieusement » verront leur comportement mentionné sur leur fiche Parcoursup. Gabriel Attal a également prévenu que l’excuse de la minorité – LE principe de droit qui exige qu’un mineur soit puni moins sévèrement qu’un adulte pour la même peine faits – pourrait être atténuée. Il n’a pas non plus exclu des comparutions immédiates pour les jeunes de 16 ans et plus.

Mais en fait, nous devons vous dire quelque chose : Jours, nous n’avons pas vraiment écouté son discours. Promis, nous y reviendrons dans quatre semaines, lors de la « point central de la scène » qu’il a vendu, pour voir ce qui sera concret et comment il sera reçu du sol. Pour le moment, Jours s’intéressent particulièrement au lieu que le Premier ministre a choisi pour déployer cette feuille de route : l’Essonne. Car ce département francilien est tout simplement le plus touché par le phénomène des rixes : selon les statistiques officielles, entre 2020 et 2023, sur les plus de 350 affrontements annuels qui ont eu lieu dans le pays, entre 20 % à 25 % a eu lieu dans l’Essonne.

Et 2024 ne change rien à la donne : sur les quatre premiers mois de l’année, 18 des 60 combats déjà recensés en France ont éclaté sur ce territoire situé à une heure de train du centre de la capitale.

 
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