Le tribunal de commerce de Villefranche-sur-Saône a donné son feu vert ce jeudi après-midi pour poursuivre la période d’observation pour la société Impériales Wheels, chez Diors. Le dernier fabricant français de jantes aluminium était placé en redressement judiciaire il y a deux mois. Un point d’étape vient d’être fait. La prolongation a été décidée en raison d’un commande de roues passée par Stellantis et qui devrait occuper les chaînes de production jusqu’à la mi-juin. Une prochaine audience est prévue le 20 juin, pour faire le point sur la santé de l’usine, et d’éventuelles offres de rachat.
Si la situation de l’usine avait été critique, elle aurait pu être mise en liquidation judiciaire.
Trois industriels se seraient manifestés
Selon Thierry Pacome et Christian Grelaud, représentants du personnel, trois industriels auraient manifesté leur intérêt pour le site Diors, «mais personne n’est encore venu nous rendre visite“Les deux délégués syndicaux étaient présents au tribunal de commerce de Villefranche-sur-Saône.”Le temps presse… il ne reste que deux mois et demi. Nous espérons que ces fabricants, qui doivent travailler avec nos fabricants (NDLR : pour éventuellement obtenir des engagements en termes de volumes de commandes*), nous aurons rapidement des réponses*.
En attendant, pour les salariés, la vie en sursis continue ; “C’est terrible. Il faut avoir une énorme capacité de patience et de résilience. Nous sommes fatigués. Personne ne peut espérer sa vie personnelle, tout est suspendu à une quatrième réorganisation judiciaire. C’est extrêmement fatiguant« .
La Région et l’Etat se sont une nouvelle fois mobilisés pour cette entreprise qui employé 180 personnes , et qui envisage de s’installer à Poinçonnet. La construction d’une ligne de production sur ce nouveau site est déjà en cours, mais pour le moment, elle n’est pas opérationnelle.
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