La SAED se dote d’outils d’aide à la décision – VivAfrik

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C’est désormais officiel. En effet, le directeur général de la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du Sénégal et du fleuve Falémé (SAED), Aboubacry Sow, et le président-directeur général (PDG) de la société française MEOSS, spécialisée dans le traitement des données satellitaires images, Thomas Ferrero, a procédé, mercredi 17 avril 2024, à Saint-Louis, au nord du Sénégal, à la signature d’une convention de partenariat destinée à doter la SAED d’outils d’aide à la décision.

Cet accord s’inscrit dans le cadre du projet Hydrospace4Sénégal, qui consiste à doter, entre autres, la SAED d’outils d’aide à la décision.

Suffisant pour qu’Aboubacry Sow déclare, en marge de la cérémonie de signature de la convention de partenariat entre les deux sociétés, que « nous sommes réunis pour procéder à la signature d’une convention de partenariat entre la SAED et le MEOSS dans le cadre de la mise en œuvre du projet dénommé Hydrospace4Sénégal ».

Ce projet consiste à doter la SAED d’outils d’aide à la décision pour un meilleur suivi des ressources en eau, de l’irrigation et même des terres irriguées. Ce projet a été rendu possible grâce notamment au partenariat avec MEOSS, dont le financement est assuré par le Trésor français, a précisé M. Sow.

Le patron de la SAED a remercié tous les partenaires qui, selon lui, ont apporté leur contribution à ce projet, à l’instar de Geomatica.

De son côté, le PDG de MEOSS est revenu, en présence de membres du top management de la SAED, entre autres personnalités lors de la cérémonie qui s’est déroulée dans les locaux d’Africa Rice, un centre de formation professionnelle en rizières, sur l’apport de cette entreprise française. , qui travaille sur l’imagerie satellite en agriculture.

« Dans ce projet, grâce à l’imagerie satellitaire, le MEOSS va s’intéresser à plusieurs indicateurs. Déjà la sécheresse végétale sur le territoire, puis le suivi des réserves en eau, le suivi et la surveillance du fleuve Sénégal et la détection des irrigations», a précisé Thomas Ferrero, soulignant que la durée du projet est de 18 mois et son financement total est de 500 €. milliers d’euros (soit 327 millions 761 mille 343 francs CFA).

Une note envoyée à la presse indique que le projet Hydrospace4Senegal, initié le MEOSS, vise à intégrer des solutions de télédétection et des technologies spatiales avancées pour améliorer la gestion de l’eau et optimiser l’utilisation de nos terres agricoles.

Moctar FICUU / VivAfrik

 
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