Signature, ce mardi 16 avril, d’un accord, le premier du genre dans le département, officialisant le lancement d’une EIE (évaluation d’impact sanitaire). A l’origine de la démarche, l’ARS (Agence Régionale…
Signature, ce mardi 16 avril, d’un accord, le premier du genre dans le département, officialisant le lancement d’une EIE (évaluation d’impact sanitaire). A l’origine de la démarche, l’ARS (Agence Régionale de Santé) Nouvelle-Aquitaine qui a invité la Ville de Saint-Paul-lès-Dax à s’engager sur la voie d’un urbanisme favorable à la santé.
« En 2020, a expliqué le maire, Julien Bazus, nous avons repris la main sur le développement urbain de la commune. Nous avons notamment porté nos réflexions sur le centre-ville, sur l’écoquartier qui irait du lac à La Pince et sur le futur quartier de la Duste. C’est donc avec beaucoup d’intérêt que nous nous sommes inscrits dans cette démarche innovante, menée en amont d’un projet, véritable outil d’aide à la décision sur les choix à faire en faveur de la santé des Saint-Paulois. Mais que chacun se rassure, nous travaillons ici à l’échelle d’une génération. »
«Cet accord confirme notamment l’aide de 25 000 euros que nous [l’ARS, NDLR] que nous apporterons à la commune de Saint-Paul-lès-Dax, engagée dans cette première démarche qui, je l’espère, irriguera d’autres projets. Car, dit Éric Jalran, directeur départemental de l’ARS, notre priorité est la prévention. »
Bonnes pratiques
Deux ateliers d’échanges ont déjà eu lieu. Une première, en mars, pour sensibiliser et former les acteurs concernés. Une seconde avec des citoyens, des élus, des agents, des experts de l’ARS et du cabinet Bordeaux Energie Demain, rompus à la démarche, sur la notion de vulnérabilité et sur la question essentielle : comment les équipements urbains peuvent-ils contribuer à une meilleure santé ?
On parlait de créer des espaces favorisant la mobilité et notamment la marche, avec la fameuse recommandation de 10 000 pas par jour, le choix des matériaux, les peintures, la gestion du bruit, les moustiques tigres. … « À l’automne, nous aurons co-construit un inventaire de bonnes pratiques que nous mettrons à disposition des promoteurs et qui pourra servir de base de travail à d’autres », a annoncé Éric Jalran.
