Tout porte à croire que c’est le corps de l’adolescent qui a disparu depuis l’incendie.
« Des procédures d’identification doivent être effectuées au laboratoire des sciences judiciaires et de médecine légale afin de confirmer l’identité de la victime à la satisfaction du coroner », indique Hélène St-Pierre, porte-parole de la Sûreté du Québec.
La cause de l’incendie est encore indéterminée. Cependant, aucun élément criminel n’a été révélé dans cette affaire.
Un long combat
Mardi soir, les pompiers ont été appelés à intervenir vers 22 h 15 mardi car une résidence située sur la 90e rue, à Saint-Georges, était la proie des flammes.
Vers 6 h 30 mercredi, l’incendie n’était toujours pas maîtrisé, a indiqué Hélène Saint-Pierre, porte-parole de la Sûreté du Québec.
«Vu l’ampleur de l’incendie, la structure s’est complètement effondrée», explique Frédéric Morin, directeur des pompiers de Saint-Georges.
Tous les débris ont fini au sous-sol. « Tranquillement, il a fallu sortir débris par débris et se rendre jusqu’au dernier foyer d’incendie qui se trouvait au fond de la cave. C’est pour cela qu’il a fallu autant de temps pour maîtriser», explique M. Morin.
Un adolescent fouillé dans les décombres
Cinq personnes ont été transportées à l’hôpital pour soigner des blessures mineures, ne mettant pas leur vie en danger, telles qu’une inhalation de fumée.
Lorsque les pompiers sont arrivés sur les lieux, deux adultes et trois enfants avaient réussi à sortir de la résidence par leurs propres moyens, confirme M. Morin.
Toutefois, un adolescent manquait à l’appel. Vers 15h30, son corps n’avait toujours pas été retrouvé par les autorités.
Cinq personnes ont été transportées à l’hôpital pour soigner des blessures mineures. (Collaboration spéciale, Steve Jolicoeur)
Une enquête lancée
Le bâtiment est une perte totale. Il s’agit d’une résidence unifamiliale à deux étages datant de 1905, construite avec plusieurs épaisseurs de planches et isolée avec des lames de scie. Le feu s’est donc propagé très rapidement.
Lorsqu’un bâtiment est complètement détruit par un incendie, la cause est plus difficile à déterminer, selon le chef des pompiers.
« Quand nous sommes arrivés, il y avait un incendie généralisé. “Je ne suis pas capable d’émettre une hypothèse sur la cause”, a-t-il déclaré.
Comme à chaque fois qu’une personne est portée disparue, l’enquête a été transférée à la Sûreté du Québec. Des témoins doivent être rencontrés et des expertises doivent être réalisées pour déterminer les causes et les circonstances de l’événement.
