la maturité professionnelle, un tremplin vers les HES

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La maturité professionnelle, un tremplin vers les HES

Corinne Giroud – Office cantonal vaudois d’orientation scolaire et professionnelle

Publié aujourd’hui à 13h34

A la sortie de l’école générale obligatoire, Gresa Sadriji n’avait qu’un projet en tête : se former à la santé. Elle n’avait aucun doute sur le chemin à suivre pour atteindre son objectif : « Je ne voulais pas aller au Gymnase. J’étais convaincu que j’apprendrais beaucoup plus en entrant dans le monde du travail.

CFC et matu pro, voie royale

En vue de son admission dans une HES de santé, Gresa Sadriji a choisi de préparer un certificat fédéral de capacité (CFC) de préparatrice en pharmacie, l’un des apprentissages spécifiques au domaine : « Il était important pour moi d’avoir des connaissances en médecine. Mon apprentissage à la pharmacie de l’Hôtel de Ville, à Vevey, m’a aussi permis de gagner en maturité.»

Clé du monde du travail, son CFC lui sera bien utile dans la suite de sa carrière : « J’ai travaillé à la pharmacie Unisanté pour financer mes études, ce qui m’a permis de rester à jour dans mes connaissances. »

Bon choix

Après son apprentissage, Gresa Sadriji a poursuivi sa préparation au maturité professionnelle santé en un an à temps plein : « Tout était très clair dans ma tête. J’ai toujours su que je voulais travailler dans le domaine de la santé. Elle a cependant dû reconsidérer son objectif initial de devenir sage-femme, car sa candidature n’a pas été retenue à Genève, où se trouve la seule école organisant une formation de sage-femme directement accessible après la maturité professionnelle.

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Gresa Sadriji s’est ensuite orientée vers un baccalauréat en sciences infirmières. Un choix qui s’est avéré heureux : lors de sa formation au Haute Ecole Vaudoise de Santé, un stage en pédiatrie a permis à l’étudiante de se rendre compte qu’elle s’intéressait plus aux enfants qu’aux mères. Gresa Sadriji est aujourd’hui infirmière en néonatalogie et aime contribuer au bien-être des nouveau-nés.

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Ambassadeur de matu pro

Interrogée par son professeur de français dans sa classe de maturité professionnelle, Gresa Sadriji travaille auEcole Supérieure de Santé de Lausanneoù sont organisées des formations de maturité professionnelle à temps plein ou en emploi dans le canton de Vaud.

L’objectif de son intervention, à la rentrée, est de responsabiliser les étudiants sur l’effort demandé lors de leurs études de maturité professionnelle : « Il faut travailler dans toutes les matières et tout au long de la formation ; il n’y a pas d’examen intermédiaire.

Perspectives variées

Pour elle, il s’agit aussi d’inviter les étudiants à réfléchir à leur avenir : « La plupart n’ont pas de projet. Il y en a qui préparent la maturité professionnelle pour accéder à l’examen Passerelle. (ndlr : qui ouvre les portes des universités). L’idée est de leur montrer la richesse du métier (ndlr : infirmière)ses perspectives de travail variées, ainsi que les possibilités de formation continue, par exemple le master en sciences infirmières.

L’infirmière en néonatalogie partage cette mission d’ambassade avec une infirmière scolaire qui, quant à elle, a travaillé dix ans en médecine après une formation initiale d’employée de commerce complétée par la maturité professionnelle, puis par les modules complémentaires de santé nécessaires. après un CFC sans rapport avec des études d’infirmière. Le parcours de Gresa Sadriji, comme celui de sa collègue, illustre bien la perméabilité du système de formation suisse.

Voies d’accès aux HES

Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) réglemente les voies d’entrée les plus courantes pour chacun des six domaines représentés (architecture et ingénierie, arts visuels et design, économie et services, musique et arts du spectacle, santé, travail social).

Parmi eux, un CFC spécifique complété par une maturité professionnelle occupe la première place. Certaines zones sont également accessibles avec une maturité spécialisée complétant un certificat ECG. Les titulaires d’un diplôme d’études secondaires, quant à eux, doivent compléter leur formation générale par une expérience professionnelle spécifique d’un an.

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