Un deuxième parc éolien au large de la Vendée ? – .

Ce qui inquiète de nombreux élus côtiers, c’est ce nouveau projet de parc éolien offshore prévu par l’État à environ 15 kilomètres des côtes de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. « Nous avons déjà donné ! » » clament les élus en faisant référence au parc éolien qui doit être construit entre Noirmoutier et l’île d’Yeu et dont les travaux commencent. Yannick Moreau le maire des Sables d’Olonne préside l’AVEL, l’Association des Elus du Littoral de Vendée.

Pourquoi ce sujet vous concerne-t-il ?

C’est en effet un sujet décisif. Car en 2024, l’État, en l’occurrence le Gouvernement, décidera de nouveaux sites pour implanter des parcs éoliens. Et peut donc décider de modifier durablement le paysage du littoral vendéen. La Vendée a accepté, il y a 15 ans, un parc entre lel’île d’Yeu et l’île de Noirmoutier, deux perles de notre littoral. Là, parmi les zones dites favorables, c’est-à-dire parmi les avant-projets conçus par l’Etat, il y a un grand parc juste en face. Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Brétignolles et Les Sables-d’Olonne, à 15 km de la côte. Nous sommes donc effectivement dans un moment décisif qui pourrait bouleverser le paysage du littoral vendéen.

Peut-on dire que votre message est : « En Vendée, nous avons déjà donné » ?

Oui, nous pouvons dire que tel est notre message. Et s’il faut vraiment produire de l’électricité en mer, à partir d’éoliennes, on peut le faire autrement qu’en détruisant ou cicatrisant le littoral vendéen. Certains pays choisissent l’éolien flottant, par exemple : l’Écosse, la Chine, les États-Unis, la Norvège et le Danemark. Ces pays ont choisi l’éolien flottant, parfois à 50, 100 ou 120 kilomètres des côtes. Et donc il y a des pays qui pensent que c’est possible et qui veulent que cela soit possible. Et d’autres pays, comme le nôtre, qui tentent encore de reproduire un ancien modèle d’énergie éolienne à proximité des côtes.

Concernant cette hypothèse de parc flottant, les pêcheurs sont-ils d’accord ?

Au fond, les pêcheurs, « les oiseaux » et les élus côtiers pensent la même chose. Plus on se rapproche de la côte, plus cela dérange les oiseaux marins. De nombreux oiseaux vivent au bord de la mer. Plus on est proche, plus il y en a. Et plus on est loin, moins il y en a. Pour les pêcheurs, plus on est proche de la côte, plus on pêche. Et plus on s’éloigne des côtes, moins on pêche. Donc plus on s’éloigne, moins on dérange les pêcheurs. Et bien évidemment, les populations côtières, comme les touristes, comme les Vendéens qui aiment venir rêver au bord du littoral vendéen, plus on s’éloigne du littoral, moins on touche au paysage et plus c’est acceptable. les choses sont pour tout le monde. le monde.

(transcription Mikaël Le Gac)

 
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