Jeudi 18 avril 2024, date anniversaire du décès du chantre de la Négritude Aimé Césaire, à l’initiative de Jean Benoit Desnel, directeur des éditions éponymes, le musée Paul Éluard en Seine Saint-Denis, propose dans ses jardins, une œuvre poétique banquet à la mémoire d’Aimé Césaire, Paul Éluard et Maryse Condé.
Le début de la manifestation (15h30) sera rythmé par un prélude oriental avec des lectures en français et en arabe de Fatima Chbibane et des auteurs Kateb Yacine, Mohammed Dib, Mahmoud Darwich, au son du oud (luth oriental), de le musicien Salah Lahsoumi. Cette performance sera suivie d’une lecture de poèmes en créole et en français de Guy Tirolien et Sonny Rupaire.
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©Collection IDEM
Le discours inaugural est prévu à 16h30 par l’écrivaine martiniquaise Suzanne Dracius, prix Virgile du Cercle européen francophone, marraine de la manifestation.
Le musée de Saint-Denis (93) associe Césaire à Éluard à partir du poème écrit par l’illustre martiniquais en 1952, « Le tombeau de Paul Éluard ». Paul Éluard, pseudonyme d’Eugène Grindel, né à Saint-Denis le 14 décembre 1895. Il est décédé à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952.
Il publie « Capitale de la douleur », un recueil poétique en vers et en prose traitant des thèmes de l’amour, du rêve ou de la peinture écrit pour son épouse Cala qui le quitte pour le peintre Salvador Dali.
En 1942, Paul Éluard publie « Liberté », une ode à la résistance sous l’occupation allemande. La vraie poésie est incluse dans tout ce qui libère l’homme de ce lien terrible qu’est le visage de la mort.. Cette dimension sera donnée par le directeur littéraire de la poésie et éditeur Francis Combes.
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©Alfred Jocksan
J’avais envie d’organiser l’événement à Paris et souhaite en un clin d’œil associer Césaire à Éluard. J’ai aussi voulu faire écho en France (Saint-Denis-93), à l’exposition actuelle sur le surréalisme et nous, artistes de la diaspora, qui se déroule au Modern Art Museum de Fort Worth (14 mars – 28 juillet). ) organisé par l’AICA (Association Internationale des Critiques d’Art de la Caraïbe).
Benoit Desnel, rédacteur et organisateur
Le 16 avril 2008, le poète et homme politique Aimé Césaire tire sa révérence à l’âge de 95 ans. Né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe, d’une famille de 7 enfants, l’écrivain, député et maire, fondateur du Parti progressiste de Martinique Parti, figure emblématique et majeure de la vie politique martiniquaise depuis plusieurs décennies, est l’un des pères du concept de Négritude.
Cette célébration oratoire est l’occasion pour chacun de découvrir ou redécouvrir l’auteur et l’esthétique de ses œuvres.
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©Centre Césarien d’Etudes et de Recherches,
La poésie des textes de Césaire permet, à travers les mots, les images, la force des sons, l’énergie émotionnelle, d’apprécier l’humanisme et le grand cri nègre de l’auteur.
Maryse Condé, décédée à l’âge de 90 ans dans le Vaucluse, a consacré sa vie à lutter contre toutes les formes d’oppression et de colonialisme. Prix de l’Académie française, prix Nobel alternatif et prix de la fondation Del Duca, elle a laissé une œuvre littéraire importante. Les organisateurs ne pouvaient organiser un banquet de césarienne sans ajouter Maryse Condé
C’est d’abord le comédien Luc Saint Éloy qui lui rendra hommage puis aux sons du tambour « Mas à Pow » et du gwoka, poètes, acteurs et personnalités du monde culturel guadeloupéen et d’ailleurs.
Ce banquet poétique à la mémoire d’Aimé Césaire, Paul Éluard, Maryse Condé a lieu le jeudi 18 avril 2024 au Musée Paul Éluard de 16h à 19h30.
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©olivier tharsis
