Le train de colère entre Agen et Périgueux pourrait-il perturber les élections européennes ? – .

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l’essentiel
Une nouvelle réunion transdépartementale vient de se tenir à la salle des fêtes de Saint-Front-sur-Lémance en présence de nombreux élus et défenseurs de la ligne Agen-Périgueux. Il s’agissait cette fois de réfléchir aux moyens d’action à mettre en place pour élargir l’audience de cette problématique, non seulement au niveau régional, mais pourquoi pas au niveau national.

Cette fois, c’est à la salle des fêtes de Saint-Front-sur-Lémance que les défenseurs de la ligne ferroviaire Agen-Périgueux se sont réunis autour de Jean-Jacques Brouillet, 1er vice-président de Fumel -Vallée du Lot en charge des infrastructures et des grands projets. et Christian Léothier, maire de Belvès (Dordogne), représentant les maires concernés en Dordogne.

Et c’est une forme de lassitude que l’on ressent chez ces élus, mais aussi chez tous les défenseurs de cette ligne. «On a vraiment l’impression de tourner en rond et de ne pas être écouté» explique Jean-Jacques Brouillet. « Nous sommes allés voir tout le monde : Alain Rousset, le président de la région Nouvelle-Aquitaine, le ministère des transports, le préfet, les responsables de la SNCF. Nous avons envoyé des lettres. Bref, nous avons tout fait, et ce pendant des années. Et les seules réponses sont : nous allons lancer des études. Mais rien de concret, juste des études qui coûtent cher et qui profitent à ceux qui les font.

« On arrête d’être en mode douceur. Et nous planifions des actions »

En soi, rien de nouveau depuis la dernière assemblée générale du comité de défense de la ligne. « On nous dit que la fréquentation de cette ligne est en baisse. Mais à qui la faute ? Quand des trains sont annulés à la dernière minute, quand il n’y a ni chauffeurs ni contrôleurs disponibles, quand les horaires sont simplement supprimés par la SNCF, quand des gens se retrouvent devant une porte fermée alors qu’ils veulent se rendre à Agen sans prendre leur voiture, ou encore tout simplement parce qu’ils n’en ont pas… C’est le serpent qui se mord la queue. alors on dit bien, quand vous voulez noyer votre chien, vous l’accusez d’avoir la rage. C’est exactement ce qui se passe avec cette ligne. Il semblerait que tout soit fait pour le faire disparaître. On va arrêter d’être en mode soft. C’est pour décider des actions à entreprendre que nous nous sommes rencontrés.

Du côté de tous ces élus, les problèmes sont bien identifiés : peu de jeunes impliqués dans cette défense, et qui sont pourtant concernés par le désenclavement du territoire ; mais aussi un manque de poids auprès des décideurs, c’est-à-dire de l’Etat. Et pour tenter d’impliquer les jeunes et l’ensemble de la population, Christian Léothier a sa petite idée. « On peut faire un court métrage, d’une minute ou deux, qui sera diffusé sur tous les réseaux sociaux. Cela ne coûte pas cher et nous pouvons toucher un large public. Dans de nombreux départements, le même problème se pose : abandon des trains quotidiens au profit de tous les TGV. Pour faire plier l’État et se faire entendre, une solution plus radicale est populaire. « Il faut profiter des élections européennes qui ont lieu début juin » poursuit Jean-Jacques Brouillet. « Mener une grève du zèle dans tous les bureaux de vote et les fermer pour une durée qui reste à déterminer. Nous pensons que c’est ce type d’action qui peut faire avancer les choses mais ce ne sera que le début de nos actions pour sauver ce service public indispensable à tous les habitants du territoire. C’est pour eux que nous nous battons. C’est pour eux que nous sommes le train de la colère.

#Français

 
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