Des entreprises irakiennes et américaines signent des accords pour capter et brûler du gaz pour produire de l’électricité

Des entreprises irakiennes et américaines signent des accords pour capter et brûler du gaz pour produire de l’électricité
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Des entreprises irakiennes et américaines ont signé mercredi une série d’accords visant à capter le gaz naturel traditionnellement torché dans les champs pétroliers irakiens et à l’utiliser pour produire de l’électricité nationale, tout en réduisant la dépendance énergétique vis-à-vis de l’Iran voisin.

Renforcer l’indépendance énergétique de l’Irak, l’un des principaux producteurs mondiaux de pétrole et de gaz, et réduire la dépendance à l’égard de l’Iran sont l’un des principaux objectifs de la politique étrangère des États-Unis. Depuis 2018, Washington a dû accorder à l’Irak des dérogations aux sanctions contre l’Iran qui lui permettent d’acheter de l’électricité importée de la République islamique.

Les accords, signés à Washington en présence du Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani et de responsables américains, visent à stimuler les investissements dans le traitement de 300 millions de pieds cubes standard par jour de gaz naturel dans le champ pétrolier de Bin Umar.

Halfaya Gas Company, filiale du groupe irakien RAS, a signé un accord avec la South Gas Company irakienne pour investir dans le traitement du gaz.

Parmi les entreprises américaines qui ont signé des protocoles d’accord avec des entités irakiennes sur ces projets figurent KBR, Baker Hughes et GE. Les sociétés n’ont pas divulgué la valeur monétaire attendue des transactions.

La collecte et la combustion du gaz pour produire de l’électricité peuvent contribuer à lutter contre le changement climatique, car le simple torchage gaspille le combustible sans rien faire pour réduire la demande d’approvisionnement supplémentaire en gaz de l’Iran.

Les accords prévoient également la construction de 400 kilomètres de gazoducs pour transporter le gaz, un terminal d’exportation maritime, une usine de traitement du gaz et d’autres installations.

L’Irak a le potentiel “d’exploiter d’immenses ressources en gaz naturel, d’investir dans de nouvelles infrastructures énergétiques et dans les énergies renouvelables, et d’atteindre l’autosuffisance énergétique d’ici 2030”, indique un communiqué publié conjointement par les Etats-Unis et l’Irak lors d’une visite de M. Soudani à Washington cette semaine.

Geoffrey Pyatt, secrétaire adjoint chargé des ressources énergétiques au Département d’État américain, a déclaré que les projets seraient développés au cours des deux prochaines années. “Parce qu’ils ont sous-investi pendant de nombreuses années dans leur secteur pétrolier et gazier, ils ont un énorme potentiel pour faire bien plus aujourd’hui”, a déclaré M. Pyatt à Reuters. (Reportage de Timothy Gardner ; écrit par Sandra Maler)

 
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