Immigration temporaire | Le choc

Immigration temporaire | Le choc
Immigration temporaire | Le choc

Trois éléments ont changé la donne – et marqué un changement de perception – à l’égard de l’immigration temporaire : le manque criant de mises en chantier, la poussée inflationniste des deux dernières années et la publication des données sur les résidents non permanents (NPR). par Statistique Canada.

En avril, Justin Trudeau a admis que les politiques d’immigration de son gouvernement étaient en partie responsables de la crise du logement. « Au cours des dernières années, nous avons assisté à une hausse massive de l’immigration temporaire, qu’il s’agisse de travailleurs étrangers temporaires ou d’étudiants internationaux en particulier, qui ont augmenté à un rythme bien supérieur à ce que le Canada a pu absorber », a-t-il déclaré lors d’une conférence sur le logement. annonce en Nouvelle-Écosse.

Mais ce qui a probablement cristallisé le débat, ce sont les chiffres. Le Canada ne disposait pas de statistiques sur le nombre de résidents non permanents (RNP) vivant sur le territoire. Il y avait des données sur les titulaires de permis, sur l’écart entre les intérimaires qui entraient et ceux qui partaient, mais on ne savait pas combien il y en avait au total. Lorsque Statistique Canada a publié ces nouvelles données le 27 septembre 2023, ce fut un choc.

Peu de temps après, des études ont montré qu’une immigration aussi massive pouvait également avoir des effets négatifs sur l’économie.

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PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE ARCHIVES

Stéfane Marion, économiste et stratège en chef à la Financière Banque Nationale

La croissance démographique actuelle « paraît extrême par rapport à la capacité d’absorption de l’économie », écrivent les économistes Stéfane Marion et Alexandra Ducharme, dans une étude de la Banque Nationale publiée le 15 janvier.

Un effet pervers d’une immigration excessive est qu’elle fait baisser le PIB par habitant, le niveau de richesse, car trop de personnes se partagent le même gâteau, qui ne croît pas aussi rapidement.

L’admission d’immigrants dans des emplois peu rémunérés fait baisser les revenus moyens et le PIB par habitant, ont ajouté Matthew Doyle, Mikal Skuterud et Christopher Worswick, auteurs d’une étude de CD Howe publiée en juillet. Selon eux, l’objectif de l’immigration économique au Canada devrait être de l’utiliser pour augmenter le PIB par habitant de l’ensemble de la population, y compris les nouveaux arrivants.

 
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