Publié le 17 avril 2024 à 21h17 / Modifié le 17 avril 2024 à 21h17
L’histoire commence il y a plus de huit millénaires et s’est construite au rythme d’un millimètre par an. Pour le symboliser, une règle graduée de 8,3 mètres trône au milieu du nouveau centre d’interprétation de la Maison de la Tourbière des Ponts-de-Martel, dans les Montagnes neuchâteloises.
« Cela correspond à l’épaisseur maximale de tourbe mesurée ici et permet aux visiteurs de mieux comprendre de quoi on parle », sourit Jacques Ayer. Responsable de cet espace, le paléontologue travaille depuis des mois à mettre en valeur ce site naturel qui partage le podium de la plus grande tourbière de Suisse avec celui de Rothenthurm, dans le canton de Schwytz. La tourbe, matière végétale fossile pauvre en oxygène, se développe dans ces zones humides saturées en eau.
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