Le plan solaire stratégique des villes du Locle et de La Chaux-de-Fonds allie modernisation énergétique et préservation du patrimoine. Il intègre la technologie solaire dans le tissu urbain, tout en respectant les exigences du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Face aux impératifs climatiques et à l’augmentation de la demande en électricité, les deux communes des Montagnes neuchâteloises “se trouvent à la croisée des chemins entre modernisation énergétique et préservation de leur patrimoine architectural”, ont indiqué mercredi leurs autorités dans un communiqué.
Le plan stratégique local solaire s’inscrit dans la continuité de la « Stratégie énergétique 2050 » de la Confédération et du Plan climat neuchâtelois 2022-2027. Son objectif est d’augmenter « de manière significative » la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique de La Chaux-de-Fonds et du Locle.
Limitation supprimée
Reconnues pour leur contribution à l’histoire de l’horlogerie et de la haute technologie, Le Locle et La Chaux-de-Fonds ont été construites par et pour l’horlogerie. « Leur urbanisme, dicté par les besoins industriels, a façonné une typologie architecturale et un tissu urbain unique que le plan s’efforce de respecter », précisent les autorités.
Le Conseil communal de La Chaux-de-Fonds a décidé de supprimer la limitation de la surface autorisée de 60% de la toiture et l’obligation d’intégrer l’installation à la toiture. Il a établi des critères basés sur les situations analysées par le plan via un arrêté relatif à l’intégration des installations solaires.
L’étude visant à établir un plan solaire stratégique a été lancée par les deux villes en 2022, a rappelé le canton. Les travaux ont été réalisés le Service cantonal de l’énergie et de l’environnement, l’Office du patrimoine et de l’archéologie ainsi que l’Office fédéral de la culture.
ats/sam
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