Temps d’écran en baisse chez les jeunes depuis la pandémie

Temps d’écran en baisse chez les jeunes depuis la pandémie
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Les jeunes Montréalais sont moins sur leurs écrans que pendant la pandémie, selon une nouvelle étude publiée par la Direction régionale de santé publique de Montréal (DSRP) menée auprès des adolescents de 14 à 17 ans.

Elle révèle que si 27% des jeunes interrogés pendant la pandémie passaient 5 heures ou plus par jour devant un écran en semaine, cette proportion passe à 19% en 2023 tandis que pour les jours de week-end, elle passe de 44% en 2021 à 38% en 2023.

Cependant, de nombreux adolescents indiquent que leurs habitudes numériques affectent parfois ou souvent leur sommeil (41 %), leurs travaux scolaires (54 %) ou que leur entourage s’inquiète de leurs habitudes numériques (57 %).

Même s’ils démontrent que l’usage des écrans reste un point sensible pour le bien-être des jeunes, l’expert en santé publique sur les questions d’hyperconnectivité à la DRSP, Jean-François Biron, salue ces nouveaux chiffres positifs, mais tempérés.

“Nous sommes heureux car c’était encore assez préoccupant pendant la pandémie”, a-t-il déclaré. Nous sommes certes ravis, mais il faut aussi relativiser le fait que nous étions dans une situation exceptionnelle où il y avait beaucoup de pression sur les adolescents à ce moment-là.

“On voit qu’ils sont beaucoup plus satisfaits de leur vie”, poursuit-il. Nous avions 20% de jeunes insatisfaits de leur vie [en 2021], à cet âge c’est plutôt rare. On revient là à une statistique de 5%, ce qui est quand même bien plus acceptable.

Même si les jeunes utilisent encore beaucoup les écrans, ils sont étroitement liés à leurs habitudes de vie.

84% les utilisent pour regarder des vidéos, 76% pour aller sur les réseaux sociaux, 53% pour jouer à des jeux vidéo.

21 % des personnes interrogées indiquent qu’elles visitent souvent ou très souvent des sites d’information ou d’actualité tandis que 34 % s’adonnent à d’autres types d’activités telles que des achats, des formations et des webinaires.

«On peut voir ça au niveau de l’addiction, quand ça devient un problème clinique, mais ce qu’on se rend compte, c’est que les jeunes utilisent beaucoup les écrans, et c’est ancré dans les habitudes de vie», précise Jean-François Biron.

“Pendant la pandémie, 40 % des jeunes nous disaient qu’ils en avaient assez des écrans”, ajoute-t-il. Pour ceux qui œuvrent pour que les jeunes aient de saines habitudes numériques, c’est un levier intéressant de savoir qu’ils en ont marre. Ce chiffre a également diminué, mais il y a encore des jeunes qui pensent qu’ils en font trop.»

Selon l’expert, le fait que les jeunes aient changé leurs habitudes maintenant qu’ils peuvent à nouveau socialiser démontre l’impact que l’environnement dans lequel ils évoluent peut avoir sur le temps passé devant un écran.

“Quand on encourage l’usage des écrans, quand on ferme les lieux de socialisation, quand on ferme les possibilités de faire autre chose, cela a un impact sur le moral, mais aussi sur le temps passé devant les écrans”, soutient-il. . Même si on aurait aimé se passer de la pandémie, elle nous a quand même permis de constater qu’il existe encore un levier au niveau environnemental, au-delà de demander aux jeunes d’arrêter.

Il ajoute que les jeunes ne sont pas les seuls à chercher à réduire leur temps d’écran.

“De manière générale, c’est devenu assez répandu dans la société, le fait de faire des exercices de déconnexion et de vouloir réduire, et c’est une bonne proportion, donc c’est maintenant présent chez les jeunes, on trouve que c’est un levier intéressant”, » partage M. Biron.

Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus

 
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