La centralisation du pouvoir à Dakar est au cœur des débats sur le développement équilibré du Sénégal. Les experts soulignent un concentration excessive du pouvoir dans la capitale, pointant du doigt une centralité étouffante ce qui handicape les régions. C’est un véritable dispersion du pouvoir ce qui pourrait marquer une rupture significative avec le statu quo, donnant aux acteurs locaux la légitimité et les outils nécessaires pour revitaliser leurs territoires.
Une répartition plus harmonieuse des pouvoirs pourrait résoudre des problèmes tels que les retards de développement et la centralisation des frustrations, illustrés par exemple par le blocage prolongé d’un bateau essentiel pour la Casamance. On imagine ainsi des présidents de région élus, dotés de pouvoirs économiques conséquents pour une gestion autonome et prospère des différentes zones du pays.
L’hyperprésidentialisme sénégalais actuel est critiqué pour ses décisions unilatérales affectant toutes les sphères du développement régional. Pour contrer cela, l’introduction d’un leadership collectif régional, soutenu par des ressources appropriées, transformerait chaque capitale régionale en un pôle d’opportunités distinct et compétitif. Au-delà de la décentralisation, il s’agit de réinventer un État au service des citoyens, échappant à l’héritage de l’ère coloniale et favorisant un développement intégré et décloisonné.
