Des patients « en danger » au Centre psychiatrique de Neuchâtel – rts.ch

Des patients « en danger » au Centre psychiatrique de Neuchâtel – rts.ch
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Un collectif de 21 médecins et psychologues, employés ou démissionnaires, ont alerté les autorités sur des carences de prise en charge au sein du Centre neuchâtelois de psychiatrie (CNP). Ce dernier dément et affirme que l’hôpital est « fonctionnel ».

Le collectif croit, en un article publié mercredi dans ArcInfo, que “les patients hébergés au CNP ne sont plus correctement pris en charge, voire qu’ils sont en danger”. Les unités hospitalières pour adultes du site de Préfargier sont les principales concernées, précise l’enquête du quotidien neuchâtelois.

Par le biais d’un email, puis d’un courrier d’avocat, envoyés les 11 et 26 mars, le collectif a décidé d’alerter les autorités politiques et sanitaires ainsi que le conseil d’administration du CNP de la situation qu’il juge « très grave ». Sans reprise, l’institution pourrait « s’effondrer », écrit ArcInfo.

Interviewé par le journal, le président du conseil d’administration Jean-Pierre Brugger affirme “ne pas reconnaître l’institution décrite par les médecins et psychologues employés ou démissionnaires”. Et d’ajouter : “Je suis très surpris par la voie choisie.”

>> Ecoutez la revue de presse de La Matinale et revenez à l’article d’ArcInfo :

La revue de presse (vidéo) – Par Valérie Droux / La revue de presse (vidéo) / 5 min. / aujourd’hui à 07h47

« Les points fonctionnent mal »

« Je comprends qu’un certain nombre de points dysfonctionnent, nous travaillons à y remédier », précise Jean-Pierre Brugger. « Mais ce ne sont pas ceux que vous décrivez », insiste le président de l’institution.

« Ensuite, je suis déçu que sur les 600 salariés du CNP, dont 111 médecins hospitaliers et ambulatoires, le mécontentement de 21 médecins, dont certains ne sont plus dans l’établissement, prenne une telle importance, alors que le reste du personnel fait ce qui est nécessaire. nécessaires à la prestation des services. Cela me révolte. »

Au-delà, le collectif pourrait être reçu par le gouvernement neuchâtelois. Parmi les destinataires de la lettre, le conseiller d’Etat chargé de la santé Frédéric Mairy, entré en fonction le 1er mars, a déclaré juger la missive “suffisamment solide pour la prendre en considération”.

ats/maiju

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