« La finale de L’émoi des mots 2024 sera une fête », promettent Jean-Claude Barens et son équipe. Une promesse tenue pour le plus grand plaisir du public, venu nombreux en ce premier soir de vacances et dernière soirée du festival, samedi 13 avril.
Les voix de Noémie et Willy, la musique et les rythmes des guitares, sublimés par la clarinette et les percussions de Jean et Ludovic, jamais tristes et toujours classe, ont été très appréciés. Sous la direction de Noémie, véritable orchestre féminin, Noémie et ses amies ont enchanté le public avec une musique riche en sons, pleine de beauté, de couleurs et d’inventivité. Ils ont interprété un répertoire très riche.
Le concert fonctionne très bien. Des morceaux aux arrangements originaux côtoient des chansons revisitées, avec la présence de la clarinette et des guitares qui rythment le tout. Et après une excursion latino-américaine très réussie, menée par le charango, et un intermède en gascon-béarnais, le bouquet final a réjoui les cœurs.
Sur les traces de Victor Hugo
Avant cette joyeuse épopée, la lecture par l’actrice Adeline Jondot de pages du carnet de voyage de Victor Hugo dans les Pyrénées était également la bienvenue. Notamment la description pittoresque de l’itinéraire Bordeaux – Mont-de-Marsan – Dax – Bayonne – Biarritz – Saint-Sébastien – Pasajes – Hernani – Pampelune, avec le séjour thermal à Cauteret et Luz-Saint-Sauveur. Ce voyage connaît une fin tragique : sur le chemin du retour, Victor Hugo apprend par un journal abandonné le décès de sa fille bien-aimée Léopoldine.
Enfin, de l’abricot au zénith, la langue française regorge de mots apportés par l’arabe comme l’algèbre, l’alcool, la bougie, le café, la chimie, les coutumes, les échecs, la girafe, la jupe, le magasin, le massage, le nénuphar, le pyjama, la raquette, la tulipe. Nous les avons découverts dans l’exposition des travaux d’écriture réalisés par les élèves de l’école de Port-de-Lanne.
