Brossard n’est pas concerné par la nouvelle cartographie des zones inondables, dévoilée cette semaine par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Bien que les terrains bordant la rivière Saint-Jacques soient identifiés comme zones à risque d’inondation, aucun secteur résidentiel n’est touché.
Sur la nouvelle cartographie issue de la modernisation du cadre réglementaire sur les zones inondables réalisée par Québec en juin, plusieurs secteurs de part et d’autre de la rivière Saint-Jacques sont colorés en rouge foncé, signe du risque élevé d’inondation.
Toutefois, « la très grande proportion des zones à risque d’inondation se retrouve dans le secteur industriel (entre le boulevard Taschereau et l’autoroute 30) sur des propriétés municipales constituées de milieux naturels et dont l’attribution est un « boisé protégé » au Plan de zonage », précise Colette Ouellet, directrice des communications.
Aucun bâtiment industriel ne serait également menacé.
Mobilité des voies navigables
Si la rivière Saint-Jacques est épargnée à cet égard, elle pourrait néanmoins être affectée par la notion de zones de mobilité des cours d’eau. Il s’agit du « principal élément d’incertitude » de la Ville en lien avec le nouveau cadre réglementaire.
La zone de mobilité est un espace dans lequel le lit du cours d’eau peut se déplacer, par exemple en raison de l’érosion ou de la sédimentation.
« Le nouveau cadre réglementaire prévoit des contraintes sur les activités pouvant être exercées dans les zones de mobilité des cours d’eau », note Mme Ouellet.
Aucune carte démontrant les limites des zones n’ayant été produite, la Ville ne peut actuellement se prononcer à ce sujet.
Des mesures relatives aux infrastructures face aux impacts des changements climatiques sont prévues dans le Plan d’adaptation aux changements climatiques que la Ville est actuellement en train de finaliser.
15 508 bâtiments
À l’échelle de la CMM, 15 508 bâtiments se trouvent désormais en zone inondable selon cette nouvelle cartographie, soit près du double des données précédentes.
La CMM réclame plus de flexibilité dans la mise en œuvre du nouveau cadre.
Déménager une résidence dans une zone inondable peut entraîner une augmentation des primes d’assurance et une baisse de la valeur de la propriété.