Le premier cimetière animalier de l’Isère est en construction à Voiron

Le premier cimetière animalier de l’Isère est en construction à Voiron
Le premier cimetière animalier de l’Isère est en construction à Voiron

Sur le terrain attenant au cimetière de Voiron, les travaux du prochain cimetière animalierqui devraient être livrés en avril 2025, ont démarré. Il s’agit d’un espace indépendant qui sera aménagé pour accueillir les restes du animaux de compagnieet où peut-on venez récupérer leurs propriétaires.

Voiron : le premier cimetière animalier du département ouvrira au printemps

Il s’agira de premier lieu du genre dans le département. «C’était une promesse de la campagne municipale 2020, explique le maire, Julien Polat. D’abord parce que beaucoup d’entre nous dans l’équipe ont une sensibilité personnelle envers la cause animale, et envers les animaux de compagnie. Ensuite, parce que le phénomène de solitude est de plus en plus important. De plus, avec le vieillissement de la population, de plus en plus de personnes finissent leur vie seules à la maison, et la présence d’un animal contribue à leur apporter de l’affection. Perdre l’animal est un défi, et quand on vit en ville et qu’on n’a pas de jardin, c’est difficile d’y penser.

© Compte Facebook – Ville de Voiron

L’espace sera très largement aménagé et végétalisé. « Vu du ciel, il aura la forme d’un arbre. Les sentiers mèneront à des îlots, eux-mêmes organisés autour d’un arbre majestueux. Tous ces grands arbres seront d’espèces différentes. Les concessions seront disposées autour d’eux, en cercle ».

150 parcelles funéraires d’une durée de cinq ans seront disponibles. Le cimetière accueillera également un jardin commémoratif pour les personnes ayant choisi d’incinérer leur animal, et qui souhaitent y distribuer leurs cendres. “Il sera décoré d’une statue d’arbre, sur laquelle on pourra accrocher une médaille en forme de feuille, avec le nom et les dates de l’animal.” Le lieu abritera également un columbarium pour les urnes funéraires.

Au centre du cimetière, il y aura un un espace pour les animaux méritants, à savoir les chiens d’assistance aux personnes handicapées, les chiens de sauvetage, les chiens policiers, etc. “Ces animaux qui rendent des services d’intérêt général à la communauté devraient également bénéficier de conditions financières avantageuses.”

Un cimetière pour animaux : ouvert à tous les Isérois, mais grilles tarifaires différenciées

Sur les réseaux sociaux, le projet semble bien accueilli par les habitants. Même si cet engouement n’est pas encore un gage de réussite pour le maire de Voiron.

« On sait que ça répond à des besoins, et les gens se sentent concernés. Mais on ne peut pas savoir si les gens seront simplement enthousiastes ou s’ils prendront la décision d’y déposer les restes d’un animal. D’où notre volonté d’être ouvert à tous les Isérois. Si toutefois nous devions être victimes de notre succès, nous pourrions alors restreindre l’accès aux habitants du Pays Voironnais, ou aux Voironnais.

LE Les prix seront votés en conseil municipal début 2025. Le barème sera différent selon la prestation choisie par le propriétaire. De plus, le conseil devrait confirmer que le Prices will be different for Voironnais and for non-Voironnais. « L’inhumation en pleine terre coûtera plus cher que le columbarium, qui coûtera plus cher que le jardin du souvenir. La concession devrait être de 150 euros pour cinq ans pour les Voironnais. Le double pour les extérieurs. Pour que la solution y soit accessible y compris à ceux qui ont peu de moyens, nous nous dirigeons vers un prix de 50 euros pour le jardin du souvenir.

350 000 euros pour le cimetière animalier et le parking

Pour ce cimetière animalier dontl’investissement s’élève à 350 000 euros, la Ville de Voiron a reçu un subvention du Département jusqu’à 10%.

« La Ville était déjà propriétaire du terrain. La majorité de ces 350 000 euros serviront à l’aménagement du cimetière, mais aussi à la création d’un parking de 20 places, qui desservira également le cimetière humain, pour lequel le stationnement pose depuis longtemps un problème.

Tous les animaux pesant moins de 40 kilos peuvent être enterrés, la loi interdisant pour des raisons sanitaires, cette pratique pour les animaux plus lourds, qui doivent être incinérés. “Autre exception : pour les reptiles, nous aurons besoin d’un acte de décès délivré par un vétérinaire, du fait qu’ils peuvent entrer dans une phase de léthargie qui rend parfois difficile l’attestation du décès.”

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV La chute du baby basket dans le Lot-et-Garonne
NEXT pourquoi va-t-il en Corse, et pas à la réouverture de Notre-Dame de Paris ?