1er gaz de Grand Tortue : vers 2025……… – .

1er gaz de Grand Tortue : vers 2025……… – .
Descriptive text here

Un retard cumulé de 30 mois désormais pour le projet Grand Tortue. La société BP détient 61% du projet tandis que le Sénégal et la Mauritanie se partageront 10% des revenus gaziers.

La première phase des travaux a vu une explosion des coûts, environ 60% des investissements initiaux de 3,6 milliards de dollars américains, avec la résiliation du contrat de McDermott et son remplacement par le néerlandais Allseas pour les canalisations de raccordement, nous en sommes aujourd’hui à près de 4 milliards US. dollars soit 3 000 milliards de francs CFA alors que l’on attend toujours les premières cargaisons de GNL sur les méthaniers. L’opérateur BP, ne pouvant plus attendre des entreprises sénégalaises sous-capitalisées et sans capacités techniques adéquates, a décidé, en violation de nos lois sur le contenu local, de confier des services clés onshore et offshore à Petrofac.

BP et Petrofac sont toutes deux des sociétés britanniques, l’opérateur de services gaziers Petrofac est un mécène majeur des principaux partis politiques britanniques et est très souvent au cœur de scandales de corruption et de pots-de-vin. Son PDG et fondateur corrompu a été contraint de démissionner en raison de préoccupations concernant l’éthique et la probité.

Le contrat que BP a signé avec Petrofac couvre une large gamme de services. Parmi ces services, on retrouve la gestion et la supervision des opérations tant à terre (onshore) qu’en mer (offshore), la mise à disposition de personnel qualifié, ainsi que la maintenance des équipements, soit près des 2/3 du périmètre des biens et services. prestations de service. des services agréés au titre du contenu local que seules les sociétés enregistrées sénégalaises ou locales devaient fournir.

Aujourd’hui, c’est l’action de Petrofac à la Bourse de Londres qui est ébranlée, en effet l’opérateur clé des services sur le champ gazier de Grand Tortue cesse quasiment de payer les banques qui lui prêtent de l’argent. de l’argent pour sa trésorerie quotidienne, et pire encore, sa part boursière est sous pression.

Depuis 2022, Petrofac participe à la fourniture de services opérationnels pour le navire flottant de production, de stockage et de déchargement, ainsi que pour la plateforme de gaz naturel liquéfié. Par ailleurs, l’entreprise a développé des procédures opérationnelles en 2021. C’est donc le cœur de production sous pavillon Petrofac qui sera affecté par les difficultés financières de la maison mère qui est également présente dans une dizaine de gisements pétroliers et gaziers à travers le pays. monde. Au cours des cinq derniers jours, le prix de la société d’infrastructures énergétiques a chuté de 29% à 23,71 pence, dans une fourchette sur 12 mois à 14,58 pence – dans la fourchette – il y a à peine cinq jours. Presque un effondrement. Le lourd endettement de Petrofac et sa capacité à refinancer ou rééchelonner cette dette ne convainquent plus les marchés financiers.

Avec la crise de liquidité que traverse le partenaire stratégique de BP et l’audit des coûts que le Sénégal et la Mauritanie vont entamer sur les premiers investissements soutenus par l’opérateur BP, il est presque certain que le premier gaz ne sera extrait de GTA qu’en le premier trimestre 2025 au mieux………………………… Inchallah.

Moustapha DIAKHATE

Ancien conseiller spécial du Premier ministre

Expert et consultant en infrastructures

Auditeur de politique énergétique

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Retrouvez les vide-greniers et animations de ce mercredi 1er mai dans l’Aube
NEXT Un terrain agréable et ludique pour le County Raid