La Suisse ne doit pas rejoindre le REPO pour suivre les actifs russes

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L’utilisation publique de symboles racistes, incitant à la violence et extrémistes sera interdite. Après le Conseil des Etats, le National a soutenu mercredi une motion et deux initiatives en ce sens. L’UDC était majoritairement opposée aux textes.

La proposition déposée par la commission des questions juridiques du Conseil des Etats prévoit de punir l’usage, le port et la diffusion publique d’objets de propagande et de symboles racistes, incitant à la violence ou aux extrémistes. Cela comprend également des gestes, des paroles, des salutations ou des drapeaux. Il a été adopté par 133 voix contre 38 et 17 abstentions.

Comme le texte déposé par l’ancien conseiller national Angelo Barille (PS/ZH), il ne se limite pas aux seuls symboles associés au national-socialisme. Pour Philipp Matthias Bregy (C/VS), il s’agit d’un signal contre toutes les formes d’extrémisme, quel que soit leur camp.

« Ceux qui tolèrent des symboles ou des gestes extrémistes tolèrent aussi le racisme et la haine. Nous devons appliquer la tolérance zéro», a poursuivi le Valaisan.

Une interdiction ne restreint pas la liberté d’expression, mais protège nos citoyens contre les actes incitant à la violence. L’incitation à la violence n’a pas sa place en Suisse, a déclaré Philippe Nantermod (PLR/VS). Et Sibel Arslan (Vert-es/BS) d’ajouter que ces symboles représentent une menace pour les personnes concernées, mais aussi pour la démocratie.

Les symboles nazis d’abord

Par 132 voix contre 40 et 15 abstentions, le National a cependant préféré agir par étapes. L’interdiction des symboles nazis, facilement identifiables, peut être mise en œuvre plus rapidement que celle des autres symboles racistes et extrémistes.

“Nous ne voulons pas de croix gammée ni de salut hitlérien dans notre pays”, a déclaré Raphaël Mahaim (Vert-es/VD) au nom de la commission. Et de rappeler que la complaisance envers l’antisémitisme, c’est se rendre complice des crimes contre les Juifs.

M. Mahaim a rappelé qu’il n’était pas ici question de faire un classement des crimes les plus horribles de l’Histoire. S’il y a unanimité pour l’interdiction des symboles nazis, la discussion sera plus difficile pour les autres, a-t-il souligné.

Si les symboles nazis sont connus de tous, cela ne veut pas dire que nous ne devons pas faire le travail et interdire les autres symboles et gestes extrémistes, ont rappelé plusieurs intervenants. “C’est faisable”, a déclaré le ministre de la Justice et de la Police Beat Jans. Mais le droit doit être formulé de manière suffisamment ouverte pour s’adapter à l’actualité.

Augmentation des cas

La nécessité d’agir est motivée par l’augmentation croissante des incidents antisémites en Suisse. Le 2 mars, un adolescent radicalisé de 15 ans en Tunisie a agressé un juif orthodoxe à Zurich.

Depuis plusieurs semaines, la Jeune UDC fait face à des accusations de collusion avec l’extrême droite. Le chef du Parti de la jeunesse aurait participé à une réunion avec l’extrême droite autrichienne Martin Sellner, interdit d’entrée en Allemagne, et des membres de Junge Tat, un groupe suisse d’extrême droite surveillé par le Service de sécurité. renseignement fédéral.

Plusieurs sections cantonales ont pris leurs distances avec les groupes extrémistes. Pour le président du premier parti suisse, Marcel Dettling, la radicalisation croissante est inacceptable. Taguer des croix gammées ou tenir des propos nazis est intolérable, s’est-il défendu lors d’un entretien à la RTS. Et rappelons que l’UDC a des lignes rouges qui concernent l’extrémisme de droite et de gauche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

 
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