EXPRESSO les détails du collectif des maires du Gard contre la loi SRU

EXPRESSO les détails du collectif des maires du Gard contre la loi SRU
Descriptive text here

Frédéric Touzellier, maire de Générac, est le président de l’association « Communes Solidaires SRU », un collectif de maires opposés à la loi SRU en l’état. Il nous fait découvrir les coulisses de sa création et les prochaines étapes de son développement.

Le 5 avril, les statuts de l’association « Communes Solidaires SRU » ont été déposés. Ce groupe composé de 23 maires du Gard, répartis sur cinq intercommunalités (Nîmes Métropole, Grand Avignon, Alès Agglomération, Rhony-Vistre-Vidourle), marque une opposition à la loi SRU telle qu’elle a été appliquée le 13 décembre 2000 sous le gouvernement de Lionel Jospin et soutenu par le ministre du Logement Jean-Louis Gayssot. L’article 55 impose entre autres aux communes de plus de 3.500 habitants, appartenant à une agglomération de plus de 50.000 habitants et comprenant une commune d’au moins 15.000 habitants, d’avoir un taux de 20 à 25% selon qu’elles sont considérées « tendu » ou « détendu ».

« Cela fait deux ans que j’y pense », révèle Frédéric Touzellier, maire de Générac et président de l’association. A travers des échanges avec plusieurs maires dont celui de Saint-Hilaire de Brethmas Jean-Michel Perret, le projet est devenu réalité. La lourde facture qu’il doit payer pour l’année 2024 (180 000 euros) a aussi été un déclencheur. « On ne rattrapera jamais les stocks requis, il faut compter entre cinq et six ans pour la moindre construction. En revanche, si on joue sur le flow, on peut s’en sortir. Par exemple, depuis mon élection, j’ai déposé des permis pour 160 logements, dont 49 dits sociaux., il dit. Soit 30 % de logements sociaux.

Premiers contacts

Les élus LR ont d’abord pris soin de contacter les premiers conseillers de Nîmes Métropole, puis les communes déficitaires et déficientes. “La commune de Bernis en fait partie, elle est sur le point d’être concernée par cette loi”, précise-t-il. Une réunion avec toutes les communes a permis d’officialiser ce collectif de maires. « Nous voulons toujours être dans la cohésion sociale, donc nous ne voulons pas que la loi soit abolie. Cependant, il a presque 25 ans et doit donc être revu. »justifie Frédéric Touzellier, qui prône le côté transpartisan, auprès des élus de droite et de gauche.

LIRE AUSSI : L’ENTRETIEN Jean-Michel Perret, maire de Saint-Hilaire de Brethmas sur la loi SRU : “Certains paient pour d’anciens maires qui n’ont rien fait”

Si pour l’instant cette association se développe à l’échelle locale, il se pourrait qu’au fil des mois, elle prenne une plus grande ampleur. « Nous avons eu des premiers contacts avec le sénateur LR des Alpes-Maritimes Dominique Estrosi-Sassone, président de la commission des affaires économiques. Au fil des mois, nous rencontrerons des personnes proches de ces problématiques », révèle le président. Une rencontre avec le président de l’Association des maires de , David Lisnard, n’est pas à exclure, confirme-t-il.

L’organigramme complet :

Président : Frédéric Touzellier (Générac)

1ère vice-présidente : Sandrine Soulier (Pujaut)

2e vice-président : Jean-Michel Perret (Saint-Hilaire-de-Brethmas)

3ème vice-président : Maurice Gaillard (Bouillargues)

4ème vice-président : Jean-Jacques Granat (Manduel)

Secrétaire général : Rémi Nicolas (Marguerittes)

Secrétaires généraux adjoints : Rémy Bachevalier (Rochefort du Gard) et Olivier Fabregoul (Caissargues)

Trésorier : Joffrey Léon (Uchaud)

Trésorier adjoint : Freddy Cerda (Gallargues-le-Montueux)

Communes membres de l’association : Bernis, Caveirac, Clarensac, Garons, Laudun-l’Ardoise, Les Angles, Milhaud, Pont-Saint-Esprit, Poulx, Redessan, Roquemaure, Saint-Gilles, Villeneuve-lès-Avignon

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV A Brest, ils ont suivi une formation de marins
NEXT « Est-ce qu’on va mériter mieux ? Il reste trois matchs pour le montrer »