Lausanne a perdu lors du premier match de la finale des barrages de la Ligue nationale. A Zurich, les Vaudois ont été battus 2-1 dans le duel des Lions.
CLÉ DE VOÛTE
Si près et pourtant si loin. S’il fallait résumer ce premier acte de finale, voilà ce qu’on pourrait retenir du côté de Lausanne. Le LHC n’a pas à rougir de sa prestation pour son premier match d’une finale de Ligue nationale, mais c’est la force tranquille de Zurich qui a fini par l’emporter. Les Vaudois auraient mérité mieux, mais ils n’ont pas réussi à marquer au moment où ils se sont procuré les meilleures occasions. Lors de la troisième période, les pensionnaires de Malley ont eu de réelles occasions, mais Simon Hrubec a su fermer la porte.
Avant cela, Lausanne avait réalisé un premier tiers proche de la perfection. Les Zurichois ont eu peu d’occasions et surtout Damien Riat a eu la bonne idée d’ouvrir le score dès la 15e minute. Grâce à un redémarrage de Connor Hughes et à un mauvais contrôle de Christian Marti à la ligne bleue suisse, Riat a réussi à envoyer la rondelle dans le coin supérieur de Hrubec.
Le LHC s’est renversé en trois minutes
Les Vaudois ont eu l’occasion de prendre deux longueurs d’avance dès les premières minutes du milieu de période, mais Jason Fuchs puis Riat – tiré sur corner – ont raté le cadre. Incapable de doubler la mise en avantage numérique, les Vaudois se sont logiquement retrouvés à la merci du « Z » qui a égalisé par l’intermédiaire de Yannick Weber (écart de Chris Baltisberger ?) à la 29e. Un but sorti un peu de «nulle part», mais qui est finalement là pour rappeler pourquoi ces Lions de Zurich sont si forts.
Les joueurs de Marc Crawford ont ensuite pris l’avantage dès la 32e minute. Une récupération en zone défensive pour Derek Grant qui a su remonter toute la glace avant d’ajuster Hughes pour son 9e but en play-offs en autant de matches.
Privé de Christian Djoos
En l’absence de Christian Djoos, malade, Geoff Ward a dû modifier sa défense. Sans le latéral suédois, c’est son compatriote Lawrence Pilut qui a vu son temps de jeu décliner. Et comme il y avait de la place pour un import, c’est le Finlandais Henrik Haapala qui disputait son premier match depuis le 3 février. Avec moins de cinq minutes de jeu, le Scandinave n’a pas eu le temps de véritablement se mettre en évidence.
La série se poursuit à Lausanne jeudi soir pour le deuxième acte avec des Lausannois qui espèrent bien faire comme lors de la demi-finale contre Fribourg : à savoir perdre le premier match en étant dominant pour enchaîner quatre succès d’affilée. Mais Zurich est d’un autre calibre.
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