Perdu face aux propositions politiques ? Faites le test électoral

Perdu face aux propositions politiques ? Faites le test électoral
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LLa Belgique doit-elle continuer à aider militairement l’Ukraine ? Faut-il maintenir les avantages fiscaux pour les voitures de société ? Faut-il limiter la vitesse à 100 km/h sur les autoroutes ? » La campagne électorale est lancée, les débats se multiplient et les partis rivalisent de propositions. Face à cette avalanche de positions, le citoyen risque de se retrouver un peu perdu. Pour aider les électeurs à y voir plus clair, Le soir, Sudinfo et RTL Info ont mis en place leur test électoral, le professeur Pascal Delwit du Centre d’étude de la vie politique (Cevipol) de l’ULB.

Le principe est simple, nous posons 31 questions aux participants, sur les grands thèmes de la vie en société, et, en fonction des réponses, nous leur indiquons de quels partis ils sont les plus proches. «C’est un outil d’aide à la décision électorale», explique Pascal Delwit. Chaque électeur participant pourra bénéficier d’un pourcentage de proximité moyenne avec un parti politique. Cela ne veut pas dire qu’ils voteront forcément pour ce parti, ni que c’est le parti dont ils se sentent proches, mais cela leur permet d’avoir une proximité moyenne sur les différentes problématiques qui se posent dans la société. »

Certaines questions portent sur des thèmes généraux (l’Union européenne, l’environnement) et d’autres sont plus spécifiques (dépénalisation du cannabis, hébergement des demandeurs d’asile). « Il est donc possible que certaines de ces propositions touchent l’électeur sur un sujet qui lui est cher, et d’autres sujets beaucoup moins. Il est également possible que l’un ou l’autre thème majeur pour une personne n’y soit pas inclus. Si la question du vote obligatoire ou de l’allongement du congé paternité est essentielle pour une personne, elles n’y trouveront pas leur place, mais il est impossible de répondre parfaitement aux préoccupations de chacun. C’est pour cette raison qu’il faut considérer le résultat comme une proximité moyenne », poursuit Pascal Delwit.

D’où l’importance de choisir ces questions, afin qu’elles concernent toujours le plus grand nombre de participants possible. «Nous avons sélectionné ces questions de deux manières», précise Pascal Delwit. « Nous avons d’abord identifié les grands débats de société liés à l’actualité belge. C’est pourquoi on retrouvera des questions autour du pouvoir d’achat, de la mobilité, des retraites, mais aussi sur des sujets plus débattus comme le plan Goodmove ou la limitation de vitesse à 100 km/h sur autoroute. Nous avons ensuite inclus des questions sur les enjeux internationaux puisque les électeurs sont également appelés aux urnes pour les élections européennes. »

Aide à la décision électorale

Le soir, RTL Infos, Sudinfo et l’ULB a également apporté le plus grand soin à la formulation des questions. Le Cevipol a publié une première liste, amendée par notre rédaction, puis validée une seconde fois par des scientifiques, assurant notamment qu’elles permettent de bien distinguer (« discriminer ») l’adhésion à une formation plutôt qu’à une autre. Les questions ont ensuite été envoyées aux partis politiques, qui nous ont fourni leurs réponses. Précisons que nous avons opté pour des partis francophones avec au moins un élu au Parlement. « Nous avons ensuite vérifié que les réponses qui nous étaient envoyées correspondaient à la position de ces groupes dans leur activité parlementaire, dans les accords de gouvernement ou dans leurs programmes si ceux-ci sont déjà disponibles, afin d’éviter des réponses opportunistes qui n’auraient pour but que de capter le plus grand nombre possible de répondants. que possible. »

Grâce à cela, les participants trouveront un questionnaire nuancé, où ils pourront non seulement exprimer leur profond désaccord ou leur plein consentement, mais aussi exprimer des opinions intermédiaires telles que « plutôt d’accord », « plutôt pas d’accord » ou « je ne sais pas ». . Le plus grand soin a également été apporté à la neutralité du questionnaire, qui ne doit en aucun cas favoriser l’une ou l’autre formation, mais présenter un portrait parfaitement rigoureux.

Veuillez noter que ce test est totalement anonyme et n’a pas pour vocation de donner des instructions de vote. Mais peut-il l’influencer ? «Ça aide dans les décisions électorales», conclut Pascal Delwit. Les participants peuvent se faire des idées sur les partis pour lesquels ils peuvent voter et, parfois, se rendre compte qu’ils sont plus proches d’un parti qu’ils ne l’imaginaient, mais ils en font ce qu’ils veulent, c’est une décision qui leur appartient. Cela peut influencer le vote, mais ni plus ni moins qu’un titre de journal, un éditorial ou une interview. »



 
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